Le propriétaire français Emeria recapitalise le réseau de courtage Trevi (et vise à devenir le leader du marché belge)

(Photo : Trevi)

Le groupe français Emeria a procédé à une augmentation de capital de ses filiales Trevi Vlaanderen et Trevi Wallonie. La première reçoit 1,5 million d’euros, la seconde 1,6 million d’euros. Les deux réseaux d’agences immobilières étaient déficitaires l’année dernière. Le secteur de l’immobilier connaît des temps difficiles avec un marché des acheteurs qui stagne également au niveau résidentiel. Emeria vise le leadership européen tant dans le domaine du courtage que dans celui de la syndication. Le groupe français, qui emploie 17 000 personnes, est aujourd’hui présent dans huit pays et réalise un chiffre d’affaires de 1,5 milliard d’euros. Récemment, le groupe a acquis la chaîne de courtage Honesty, ce qui en fait le leader du marché en Wallonie.

Trevi est désormais présent en Belgique avec 200 employés, dont 42 travaillaient auparavant chez Honesty. Le groupe se présente désormais comme le leader du marché en Wallonie et à Bruxelles. Après la reprise, le logo Honesty continuera d’exister comme d’habitude et rien ne changera non plus pour les employés. Emeria opère en tant que syndicateur tant en Europe qu’en Belgique. Dans notre pays, elle a repris le groupe OP de Guillaume Pinte. Emeria se dit numéro un sur le marché de la copropriété, de la gestion locative et du leasing en Belgique, en France et en Allemagne, et numéro deux en Suisse. Le groupe est également présent au Luxembourg, aux Pays-Bas et au Portugal. En Belgique, c’est à travers les marques OP et Trevi, en France à travers les marques Foncia et Assurimo, entre autres.



Les plus grands réseaux de courtage en Belgique sont ERA et Century 21. Tous deux sentent le souffle chaud de Trevi, suivi par Dewaele et Immo François. Le nombre d’agents immobiliers en Belgique continue d’augmenter. Alors qu’en 2011, seuls 8 840 agents immobiliers étaient actifs en Belgique, dix ans plus tard, ils étaient déjà 2 000 de plus. Une augmentation de plus de 20 %, alors que le nombre de transactions immobilières n’a pas augmenté durant cette période. À cet égard, les grands groupes visent la consolidation et la croissance grâce à un marketing étendu. Les petites agences immobilières régionales, quant à elles, s’appuient principalement sur leur réputation locale.