NOUVEAU – Le groupe de maisons de retraite emeis-Orpea enregistre (à nouveau) 107 millions d’euros de pertes en Belgique

Le groupe français coté en bourse emeis, spécialisé dans les maisons de retraite, continue de redresser sa situation financière catastrophique en Belgique. L’année dernière, les pertes s’élevaient à 56 millions d’euros. Grâce à la conversion d’avances, le capital de sa holding belge Orpimmo a été augmenté de 160 millions d’euros pour atteindre 185 millions. Ensuite, 107 millions de pertes reportées ont été comptabilisées, ramenant le capital à 77 millions d’euros. L’année dernière, la société française Orpea a changé le nom de ses activités en emeis, qui signifie « nous » en grec ancien. Ces dernières années, le groupe a été frappé par des scandales financiers et des pertes et a dû être sauvé par l’intervention de l’État français. En Belgique, ces pertes s’élèvent à plus d’un demi-milliard d’euros ces dernières années. Emeis exploite en Belgique 6 000 lits dans 51 centres de repos et 17 complexes de logements assistés.



Orpea-Emeis travaille depuis longtemps à la restructuration de son groupe belge. Ce plan de restructuration repose sur quatre piliers. Tout d’abord, réaliser des investissements importants en Flandre afin de soutenir la croissance et de limiter le recours au personnel temporaire. Deuxièmement, un acheteur est recherché pour cinq résidences où les investissements sont trop lourds ou qui devraient être exploitées par un autre acteur plus approprié. Troisièmement, les activités dans deux résidences-services autonomes seront arrêtées. Enfin, la taille des équipes sera adaptée afin de mieux répondre aux besoins et au nombre d’habitants. Cette dernière mesure impliquerait la suppression de 150 emplois, principalement à Bruxelles et en Wallonie, sur les 4 000 emplois que compte emeis en Belgique. Au final, cette vague de licenciements a été limitée à 115 départs.