Les actionnaires de la start-up anversoise Skyebase ont ancré leur société dans la fondation privée eponyme de droit belge. Skyebase a été fondée en 2020 par les frères Tom et Bart Daniëls et Jean-Louis Weemaes. L’entreprise utilise des drones pour inspecter des installations industrielles telles que des ponts, des grues portuaires et des pipelines. Les images récupérées sont immédiatement envoyées au logiciel maison I-Spect, qui les visualise et détecte les défauts. La société d’inspection Vinçotte investit maintenant 1,5 million d’euros dans Skyebase, ce qui lui confère une participation de 30 %. Elle prévoit d’augmenter cet investissement et sa participation dans l’entreprise au cours des prochaines années.
Skyebase utilise également la robotique sous-marine pour inspecter les murs de quai et les fondations de ponts. I-Spect cartographie ensuite la corrosion, les fissures dans l’acier et le pourrissement du béton. Sur cette base, les clients peuvent programmer la maintenance. Parmi les clients, on trouve des entreprises disposant d’installations lourdes telles qu’ExxonMobil, Ineos, Infrabel, TotalEnergies, Umicore et DP World. Le nom de Vinçotte est surtout connu du grand public pour ses inspections d’ascenseurs et d’installations électriques. Mais l’entreprise effectue également des inspections et des tests de sécurité et délivre des certificats de qualité pour les installations d’entreprise et les voitures. Travailler avec des drones est plus efficace, plus rapide et moins coûteux.
Skyebase travaille aujourd’hui principalement en Belgique et aux Pays-Bas, mais estime que le marché étranger est encore largement inexploré. Avec le capital de Vinçotte, Skyebase renforcera son organisation. Les trois fondateurs conserveront la majorité des actions après le tour de table. Vinçotte obtiendra 30 pour cent, mais un plan a été élaboré pour qu’elle obtienne le contrôle total dans les trois ans. L’entreprise vise un chiffre d’affaires de 0,7 million d’euros cette année. Vinçotte emploie 1.600 personnes et faisait partie, après une crise il y a quelques années, de la société d’inspection néerlandaise Kiwa, détenue par la famille milliardaire Fentener van Vlissingen.
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