L’entrepreneur Alain Faymonville a créé avec ses filles la société Max Residences. Cette nouvelle société a été dotée d’un capital de départ de 1 million d’euros et a pour objectif d’investir dans des infrastructures touristiques, notamment des hôtels et des villages de vacances. L’entreprise familiale Faymonville est établie à Büllingen, en Belgique germanophone. Elle est spécialisée dans la production de remorques surbaissées et de semi-remorques pour le transport exceptionnel de charges lourdes. L’entreprise est détenue par les frères Alain et Yves Faymonville. Ce dernier est domicilié à Monaco. Un porte-parole de la société précise que ce nouveau projet touristique est distinct de la société industrielle. Cette dernière est juridiquement ancrée dans la holding luxembourgeoise Max International. Selon un nouveau calcul, les actifs de la famille industrielle Faymonville s’élèvent à 336 millions d’euros.
Les origines de Faymonville remontent à Rocherath, un petit village de Belgique germanophone. En 1962, Berthold Faymonville construit un nouveau hall de production à côté de la forge parentale. À la fin des années 1960, la première semi-remorque a été construite et, en 1973, la première remorque surbaissée pour le transport du verre. En 1988, l’entreprise s’étend à la zone industrielle voisine de Büllingen. Après le décès de Berthold Faymonville, ses fils Alain et Yves Faymonville reprennent la direction de l’entreprise en 1991. En 2017, le groupe Faymonville a acquis le fabricant italien de véhicules Cometto, spécialisé dans le développement et la production de véhicules modulaires automoteurs lourds.
Aujourd’hui, le groupe compte plus de 1 300 employés avec cinq sites de production au Luxembourg (2), en Belgique, en Pologne et en Italie, représentant ensemble une surface de travail de 175 000m². La capacité de production est de 3 000 unités de véhicules par an. L’année dernière, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 442 millions d’euros et a exporté vers 125 pays. Malgré son importance industrielle, la famille vit dans la discrétion bien qu’elle ait de fortes racines locales. Roland Jost, par exemple, est l’un des directeurs de la principale holding luxembourgeoise, Max International. Jost est propriétaire du groupe de transport du même nom dans la province de Luxembourg. L’année dernière, il a conclu un accord avec la justice belge à la suite d’une affaire très médiatisée de fraude sociale.
MISE À JOUR
« Cette nouvelle société a été dotée d’un capital initial de 1 million d’euros et a pour objectif d’investir dans des infrastructures touristiques, notamment des hôtels et des villages de vacances. (…) « Un porte-parole de l’entreprise précise que ce nouveau projet touristique est distinct de la société industrielle. »
Un porte-parole de la société précise que Faymonville n’investit pas dans des infrastructures ou des projets touristiques, ni dans des hôtels et des villages de vacances. Les terrains et bâtiments acquis seront transformés en logements pour des travailleurs.
« Par exemple, Roland Jost est l’un des directeurs du principal holding luxembourgeois Max International. »
Un porte-parole de la société précise que Roland Jost est membre du conseil d’administration de Max International, mais qu’il n’est pas actif sur le plan opérationnel dans aucune des sociétés du groupe.