
La « prime patate », comme on l’appelait de manière quelque peu péjorative, était la prime réclamée par les travailleurs du groupe Clarebout après que le propriétaire Jan Clarebout eut vendu l’entreprise au groupe américain Simplot. Le travail dans les différents sites Clarebout où sont fabriqués des produits surgelés en Flandre occidentale, dans le Hainaut et à Dunkerque en France a été interrompu pendant plusieurs semaines. « Jan, nous voulons aussi des dollars » était tagué sur les murs de l’usine française. Les observateurs ont regardé avec un mélange de surprise et de dégoût cette action soutenue par les syndicats et dépourvue de tout fondement juridique. Jan Clarebout semblait rester inflexible et a lancé sa propre proposition. Maintenant que Clarebout Potatoes a été définitivement rachetée par son concurrent américain Simplot, le personnel va finalement recevoir une prime.








