Le groupe Sarens, dont le siège est à Londerzeel et qui appartient à la famille du même nom, a pu clôturer l’année 2023 avec un chiffre d’affaires de 802 millions d’euros, contre 652 millions l’année précédente. L’EBITDA, le résultat d’exploitation avec amortissements et provisions, est resté pratiquement inchangé à 145 millions d’euros. Après 15 millions d’euros d’impôts et 35 millions d’euros de charges financières, sous la pression de la hausse des taux d’intérêt, le bénéfice net se maintient à 2,5 millions d’euros contre 5,6 millions l’année précédente. Au cours du premier trimestre de l’année dernière, la famille Sarens a racheté Luc Tack du capital de la société. Luc Tack contrôlait 23 % de Sarens, un paquet d’actions qu’il avait acquis auprès de l’investisseur en capital-risque Waterland. L’entreprise de grues est désormais à nouveau détenue à 100 % par la famille.

Selon la société, l’augmentation du chiffre d’affaires se manifeste sur les marchés clés d’Europe et du Moyen-Orient. Des projets maritimes, notamment l’installation de parcs éoliens en Asie, ont également contribué à la croissance de l’entreprise. Au début de l’année dernière, l’entreprise a également conclu un partenariat avec Tugdock ltd, une jeune entreprise britannique d’ingénierie maritime dans laquelle Sarens a investi. L’année dernière également, le groupe est devenu actif en Angola, en Pologne, en Indonésie, en Finlande, en Slovaquie et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. 67 millions d’euros d’un emprunt obligataire émis par l’entreprise ont été remboursés. Le groupe emploie 5 500 personnes dans le monde.