Les entrepreneurs Bernard Courcelles et Hubert Ewbank de Wespin ont créé la nouvelle société Renaissance Albert Elisabeth Club Mons, en abrégé RAEC Mons, dans une relation 50/50. Les deux entrepreneurs, ancrés dans le Hainaut, sont les propriétaires du club de football de Mons, qui a été promu ces deux dernières saisons et qui se rapproche de la Ligue des Champions en tant que club amateur. Leur ambition est de faire évoluer ce club vers le championnat national. Pour ce faire, l’entreprise de construction Lixon de Virginie Dufrasne rénovera et agrandira le stade de Mons. Outre le football, Hubert Ewbank ambitionne, avec son entreprise viticole Domaine du Chant d’Éole, de produire 1 million de bouteilles de vin et de devenir le plus grand producteur de vin de Belgique.
Avec une promotion lors de la dernière saison 2023-2024, le RAEC Mons évolue désormais en National 1, le dernier niveau amateur en Belgique. La presse locale parle de la résurrection de « l’Albert » sous l’impulsion des entrepreneurs Ewbank et Courcelles. En 2015, le Royal Elisabeth Club de Mons a déposé le bilan. Le club, qui avait 105 ans d’histoire derrière lui, a chaviré financièrement. Le club a ensuite été repris par des investisseurs locaux et est lentement mais sûrement revenu aux premiers rangs. L’objectif ultime est maintenant de revenir au football professionnel. Cela devrait se faire sous la direction des propriétaires Hubert Ewbank, président, et Bernard Courcelles, directeur de l’équipe.
Tous deux nourrissent également de grandes ambitions en ce qui concerne l’infrastructure du club. Les deux tribunes du club seront rénovées. La ville de Mons, fief du chef du PS Elio Di Rupo, est propriétaire des tribunes. L’entreprise de construction Lixon les rénovera et les transformera en tribunes polyvalentes qui comprendront des salles polyvalentes, des logements pour étudiants et des magasins communautaires. La ville de Bergen investira également dans le centre d’entraînement de football pour les jeunes. Les vestiaires seront remodelés et des terrains synthétiques seront ajoutés.
Le propriétaire Hubert Ewbank sponsorise également le club avec sa société viticole Domaine du Chant d’Éole. En matière de vin, Ewbank peut être comparé à l’investisseur et entrepreneur flamand Urbain Vandeurzen. Le vignoble d’Ewbank s’étend sur 42 hectares et produit actuellement un maximum de 200 000 bouteilles par an, car une partie du vignoble n’est pas encore arrivée à maturité. Lorsque les dernières vignes plantées arriveront à maturité en 2029, il sera possible de produire jusqu’à 600 000 bouteilles. L’ambition est de produire un million de bouteilles d’ici 2035.
Ewbank a fait passer l’entreprise familiale de l’agriculture au vin. Il a également lancé une ligne de produits cosmétiques à base de pépins de raisin. Il y a aussi des visites guidées, un restaurant au milieu des vignes et plusieurs salles de séminaire. Tout cela relève de l’œnotourisme. « Au début, c’était non seulement important pour la notoriété de notre marque, mais aussi vital d’un point de vue financier, car la première récolte de vin n’avait lieu que dans cinq ans. Pour combler cette période, nous avons dû chercher d’autres sources de revenus », explique M. Ewbank. À cet égard, Chant d’Éole est une entreprise purement familiale. « Mon oncle a six petits-enfants et j’ai moi-même trois enfants. Nous considérons donc Chant d’Éole comme un investissement dans les générations futures ». explique M. Ewbank. « Nous avons commencé en 2010, mais nous n’attendons pas les premiers dividendes avant 2035.