
Le groupe textile et chimique Beaulieu International, détenu par la famille flamande occidentale De Clerck, versera un dividende de 100 millions d’euros pour l’exercice 2023. Il s’agit d’une distribution basée sur le bénéfice reporté de 2022. Un autre superdividende de 400 millions d’euros a été versé en 2021. Pour l’exercice 2023, il n’y aura pas de dividende sur le bénéfice. L’année dernière, au niveau du groupe, l’entreprise a enregistré une perte nette de 0,6 million d’euros contre un autre bénéfice net de 112 millions d’euros en 2022. Cette année encore, le groupe a annoncé la fermeture de son usine de fil à Comines et de sa production de gazon artificiel à Oostrozebeke. Sur l’ensemble des deux sites, 149 personnes perdront leur emploi.
La fermeture de Berry Yarns, le site de Beaulieu à Komen, dans le Hainaut, marque la fin de ses activités dans le domaine du fil en Belgique. L’usine fabrique des fils utilisés dans la fabrication de tapis et de carpettes. Beaulieu prévoit de transférer ses activités à Comines, en France, à quelques kilomètres de là. La production de gazon artificiel sera ensuite rapatriée sur un site en Espagne. Beaulieu souhaite toutefois continuer à fabriquer les fils pour le gazon artificiel à Oostrozebeke. Mi-avril, le groupe textile a également annoncé une réorganisation de sa division « revêtements de sol », avec notamment l’arrêt de la production de dalles et de tapis en vinyle de luxe à Wielsbeke, en Flandre-Occidentale. Quatre-vingt-quinze emplois sont menacés dans cette usine. Avant les restructurations annoncées, Beaulieu employait 1 751 personnes en Belgique, sur un total de 4 700 dans le monde.
Dominiek De Clerck, 63 ans, le plus jeune des six enfants de feu Roger De Clerck, a été nommé président, en remplacement l’ancien banquier Peter Vandekerckhove. En mars, il est également devenu CEO ad interim, suite à la démission du manager externe Pol Deturck.