Les actionnaires de la société biotechnologique gantoise Indigo Diabetes injectent 4 millions d’euros supplémentaires dans l’entreprise. Après cela, l’entreprise enregistre une perte de 28 millions d’euros. Il lui reste alors 6 millions d’euros de capital. Indigo Diabetes travaille au développement d’un capteur qui sera inséré en sous-cutané chez les patients diabétiques et qui permettra de mesurer en continu et en temps réel le taux de glucose. Sur les comptes à fin 2022, la perte reportée est de 17 millions d’euros. Une perte supplémentaire de 11 millions d’euros sera donc collectée pour 2023.
Indigo Diabetes a été fondée en 2016 en tant que spin-off d’UGent et d’Imec. L’entreprise utilise la nanophotonique pour mesurer le glucose. Il s’agit d’appliquer un capteur en sous-cutané. La nanophotonique, également connue sous le nom de « nano-optique », désigne l’étude du comportement de la lumière à l’échelle du nanomètre et de la manière dont la lumière interagit avec les objets à l’échelle du nanomètre. Un nanomètre est un millième de micromètre ou un milliardième de mètre. C’est l’échelle utilisée pour mesurer les atomes et les molécules qui les composent.
Le diabète est une maladie chronique qui progresse rapidement. Indigo Diabtetes est financé par la société cotée en bourse Ackermans & van Haaren, le fonds du pionnier de la biotechnologie Désiré Collen Fund+, l’investisseur en capital-risque Capricorn, Imec, entre autres. xpand, l’entrepreneur Charles Beauduin, propriétaire du fabricant de machines Vandewiele et actionnaire de référence de Barco, l’investisseur public flamand PMV, le fonds interuniversitaire d’amorçage et de croissance Qbic et enfin Sensinnovat, le holding d’investissement du couple marié Françoise Chombar (ex-CEO Melexis) et Rudi De Winter (CEO de X-Fab). En huit ans d’existence, la société a déjà investi 33 millions d’euros dans la recherche en attendant la première commercialisation.
