
Karine Huts, épouse de l’entrepreneur logistique et milliardaire Fernand Huts, va transformer le couvent des Carmélites de Malines en un musée consacré à l’art latino-américain. Le site de 4 300 mètres carrés abrite actuellement le siège de l’entreprise de traitement des déchets Indaver, qui fait partie de Katoen Natie. Parmi les autres fonctions possibles, citons un espace pour les artistes en résidence, des installations de restauration et un auditorium qui pourrait être installé dans la chapelle. La cour intérieure avec le jardin devrait être couverte d’un toit en verre. Karine Huts est née à Malines et souhaite faire un cadeau à sa ville natale. Le bourgmestre de Malines, Bart Somers (Open VLD), se réjouit de pouvoir annoncer le réaménagement du monastère avant les élections municipales d’octobre prochain. Après les Boerentoren à Anvers, le couvent des Carmélites de Malines est le deuxième site à bénéficier d’une nouvelle réutilisation publique par la famille Huts.
Karine Huts dit avoir été inspirée par le centre culturel Les Franciscaines qu’elle a vu dans la station balnéaire française de Deauville il y a deux ans. Ce monastère a été pris en charge par Moatti & Rivière, un cabinet d’architecture parisien de renommée internationale. L’architecte Alain Moatti a notamment travaillé à la restauration de la Tour Eiffel et de l’Hôtel de la Marine, place de la Concorde. Il va maintenant également réaménager le couvent des Carmélites à Malines.
Le jardin du couvent sera rénové et restera accessible au public. Le conseil municipal de Malines a déjà approuvé ces plans. Les architectes vont maintenant poursuivre la concrétisation des plans, en collaboration avec les services d’urbanisme de la ville et l’Agence flamande du patrimoine. Dès que toutes les procédures seront terminées, l’ambition est de commencer les travaux à la fin de l’année prochaine ou au début de l’année 2026. L’histoire du couvent remonte au 14e siècle. En 1996, les carmélites ont quitté le couvent qu’elles habitaient depuis 1845.