Pierre Macharis augmente le dividende de VPK à 28 millions d’euros dans un marché difficile

Pierre Macharis (Photo: VPK)

Le producteur de carton de Flandre orientale VPK, propriété de la famille Macharis, a vu son chiffre d’affaires baisser de 15 % l’année dernière, passant de 2 milliards d’euros à 1,77 milliard d’euros. Le bénéfice net est passé de 115 à 101 millions d’euros. Néanmoins, Pierre Macharis augmente le dividende versé de 25 à 28,3 millions d’euros. La raison principale de ce recul est la baisse des dépenses de consommation suite à la guerre en Ukraine et, par conséquent, la réduction de la demande de carton d’emballage. Au cours du premier semestre 2024, on s’attend à ce que les conditions de marché restent faibles, comme pour l’ensemble de l’année 2023. VPK ne s’attend donc pas à une reprise des bénéfices cette année.

Le marché du carton ondulé est confronté à de nouveaux défis depuis la guerre en Ukraine au début de 2022. En raison de la crise énergétique qui s’en est suivie, les dépenses de consommation dans toute l’Europe ont considérablement diminué et cette faiblesse persistante de la demande, combinée à de nouvelles capacités de production de carton ondulé, nous a placés dans un marché en surcapacité. En conséquence, les prix du papier ont chuté rapidement et sont restés orientés à la baisse depuis l’été 2022. Grâce à son modèle d’entreprise intégré et à son portefeuille de produits diversifié, VPK a pu résister relativement bien à ce marché difficile.



Avec la baisse des dépenses de consommation et son impact sur la demande d’emballages en carton ondulé, le marché du papier est passé d’une pleine utilisation des capacités à une surcapacité. En 2024, des problèmes similaires à ceux de 2023 pourraient affecter le groupe VPK, comme le montrent les états financiers de l’entreprise. Des conditions de marché faibles sont attendues pour le premier semestre 2024, comme pour l’ensemble de l’année 2023. La volatilité des prix de l’énergie semble avoir été tempérée, mais reste une incertitude, de même que l’affaiblissement des dépenses de consommation.