Qui savait ce qu’il y avait au menu de What’s Cooking?

Piet Sanders, PDG de What’s Cooking? (Photo: What’s Cooking?)

Le groupe de produits carnés What’s Cooking?, coté en bourse et détenu majoritairement par la famille Coopman, cherche un acheteur pour sa division « garnitures salées ». Cette division charcuterie est liée au démarrage de l’entreprise en tant que producteur de salami et a représenté un chiffre d’affaires de 464 millions d’euros l’année dernière. C’est plus que la division « plats préparés » de l’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 369 millions d’euros. Mais les bénéfices de la division charcuterie sont déjà beaucoup moins savoureux et beaucoup moins élevés que ceux des plats préparés, y compris la marque « Come a casa ». Apparemment, la bourse était occupée à anticiper cette décision drastique de l’entreprise qui a été annoncée aujourd’hui. Le 24 février de cette année, les actions de l’entreprise de produits carnés ont atteint un niveau plancher de 56,4 euros par action. Un mois plus tard, sans beaucoup d’autres nouvelles, le cours de l’action a explosé pour atteindre 75 euros, avant de retomber à 65 euros. Aujourd’hui, un mois plus tard, lorsque la nouvelle a été annoncée, le cours de l’action a bondi de 15 % pour atteindre 77 euros.

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Dominiek De Clerck à la tête de Beaulieu, le fils prodigue est de retour

Dominiek De Clerck. (Photo: Belga Images)

Surprise après surprise chez Beaulieu, la multinationale de revêtements de sol de la famille De Clerck, établie à Waregem. À peine un mois après avoir été nommé président, Dominiek De Clerck rejoint temporairement le géant des revêtements de sol, toujours détenu par la famille, en tant que CEO. L’actuel CEO Pol Deturck se retire car Beaulieu doit revoir sa stratégie à la baisse. Dominiek De Clerck, plus connu comme propriétaire de la petite banque CKV, a passé des années à intenter des procès à ses frères pour réclamer sa part de l’héritage du géniteur Roger De Clerck. Il est connu pour ne pas s’entendre avec son frère Francis. Pendant des années, il a été tenu à l’écart des affaires. Aujourd’hui, il est soudainement président et administrateur délégué. C’est peut-être une douce revanche pour Dominiek De Clerck, le fils cadet de Roger De Clerck. Mais sur le plan industriel, tout indique que Beaulieu traverse une période de plus en plus difficile.

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NOUVEAU – Dries Van Noten choisit de se retirer avec un patrimoine de 62 millions d’euros

Dries Van Noten (Photo: Belga Images)

« Je suis à la fois triste et heureux d’annoncer à Julie que je quitterai mes fonctions à la fin du mois de juin. Je me suis préparé à ce moment depuis un certain temps et je pense qu’il est temps de laisser la place à une nouvelle génération de talents pour libérer leur vision de la marque. » C’est par ce passage d’une longue lettre que le créateur de mode Dries Van Noten annonce son départ imminent. Van Noten peut ainsi conclure une carrière couronnée de succès. Une réussite non seulement sur le plan créatif, mais aussi sur le plan financier. En 2018, il a vendu l’ensemble de son entreprise au groupe espagnol Puig, propriétaire de marques telles que Jean Paul Gaultier, Nina Ricci, Carolina Herrera et Paco Rabanne, pour un chiffre d’affaires annuel de plus de 4 milliards d’euros. Les Espagnols ont mis 51,9 millions d’euros sur la table pour la maison de couture anversoise. À l’époque, cela correspondait à peu près à une fois le chiffre d’affaires de Van Noten ou à dix fois son bénéfice net. Au cours des dix années précédentes, Van Noten s’est versé un dividende annuel brut de 2 millions d’euros. Tout cela porte ses avoirs accumulés à 62 millions d’euros.

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NOUVEAU – La famille Van Hool cherche depuis des années 4 millions d’euros pour la villa du fondateur Bernard Van Hool

C’est peut-être un symbole de la triste saga de la famille Van Hool et de la compagnie d’autobus du même nom. À Lier, la Hof van Lachenen est en vente depuis au moins cinq ans. Le Hof van Lachenen est le domaine où feu Bernard Van Hool, fondateur de la compagnie de bus et père des 10 enfants et petits-enfants concernés, a vécu pendant de nombreuses années. Le domaine est aujourd’hui mis en vente pour 3,95 millions d’euros. Le domaine comprend deux villas, plusieurs garages, un court de tennis et un jardin d’hiver. La villa a besoin d’être rénovée. La propriété est séparée de l’activité industrielle de la famille et appartient aux branches familiales qui ont été rachetées précédemment.

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NOUVEAU – Jan Ollevier affiche un bénéfice de 62 millions d’euros après le départ partiel de Vendis

Giane Van Landuyt, CEO de Beliving. (Photo: LinkedIn)

Le spécialiste de la distribution ouest-flamand Jan Ollevier, toujours discret, et son holding Sakolaki ont enregistré un bénéfice net de 62 millions d’euros au cours de l’exercice écoulé, qui s’est terminé fin septembre 2023. L’année précédente, ce bénéfice s’élevait à 34 millions d’euros. Ollevier est le fondateur de trois chaînes de magasins : X2O est spécialisée dans l’aménagement de salles de bains, Exterioo est le leader du marché belge du mobilier de jardin et Juntoo propose une gamme d’articles d’intérieur. Ces deux dernières font partie du holding Beliving. Le fonds d’investissement spécialisé dans la distribution Vendis est entré au capital du groupe en 2016. Mais en mars dernier, Ollevier a racheté la participation de Vendis dans la holding Beliving. Vendis reste toutefois présent dans X2O. Beliving, quant à elle, s’est dotée d’un nouveau CEO en la personne de Giane Van Landuyt.

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‘De Rijkste Belgen’ devient « Les Grandes Fortunes » en français

A partir d’aujourd’hui, le site ‘De Rijkste Belgen’ a un pendant francophone et ce à l’adresse www.lesgrandesfortunes.be. Le site francophone propose désormais une version française de tous les articles publiés sur les tenants et aboutissants des Belges fortunés. La liste des Belges les plus fortunés est également disponible en français. Pour l’instant, cet aperçu se limite encore aux 50 plus grandes fortunes, mais il s’enrichira progressivement de nouveaux noms. « Depuis le début, la rédaction a toujours choisi pour les Belges les plus riches, ce qui nous a permis d’accorder une attention particulière au sud du pays », explique Ludwig Verduyn, rédacteur en chef de De Rijkste Belgen/Les Grandes Fortunes. « L’accumulation de richesses s’est développée historiquement à partir de la Belgique francophone et s’est étendue à la Flandre. Nous devons connaître notre passé pour comprendre le présent. Avec « Les Grandes Fortunes » l’accent mis sur la Belgique francophone devient concret. Le site “Les Grandes Fortunes” est soutenu par Facebook, LinkedIn, X et Instagram.


M80 poursuit l’expansion du groupe informatique européen Yuma

Peter Maenhout (Photo: M80)

La société de capital à risque bruxelloise M80 a acquis la société Aprico Conusltants. Ce coach en transformation numérique a son siège social à Zaventem mais compte principalement des clients en Belgique francophone. Pour M80, dirigé par l’ancien cadre supérieur de GIMV Peter Maenhout, cette acquisition s’inscrit dans le cadre de l’expansion d’un spécialiste européen des technologies de l’information. Ce groupe comprend désormais cinq entreprises réunies sous le nom de Yuma. Il peut désormais compter sur 650 experts numériques qui réalisent ensemble un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros cette année. Entre-temps, M80 poursuit son expansion. Ainsi, le capital de sa privak privée M80 Capital a été augmenté de 6,5 millions d’euros pour atteindre 140 millions d’euros.

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Guido Dumarey à propos de Van Hool : « Je ne vais pas faire l’idiot ».

Guido Dumarey (Photo: Belga Images)

L’entrepreneur flamand Guido Dumarey souhaite reprendre le constructeur d’autobus Van Hool, en quasi-faillite à Lierse, mais pas à n’importe quelle condition. Tout d’abord, l’entreprise doit rester une seule entité et ne pas être scindée. La production d’autobus restera en Belgique et devrait être renforcée par une division lucrative de véhicules militaires qui devrait représenter 10 % du chiffre d’affaires. Il y a donc un avenir dans l’entreprise pour 1.800 des 2.500 employés. Une reprise doit cependant être précédée d’une faillite qui permet de faire tabula rasa. « Nous ne pouvons pas être responsables du passé ». a déclaré Dumarey. Selon l’homme qui a assaini plusieurs producteurs européens de pièces automobiles, les travailleurs ont une grande chance : il y a des élections dans 90 jours et le gouvernement flamand ne veut pas aller aux urnes avec un Van Hool en faillite. Une solution doit donc être trouvée rapidement. Néanmoins, il ne se donne que 30 % de chances de mettre la main sur l’entreprise.

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Els Thermote achète un cinquième du géant des légumes surgelés Ardo

Els Thermote

Els Thermote, actionnaire du spécialiste des chariots élévateurs TVH à Waregem, achète 20 % des actions du producteur de légumes surgelés Ardo. Ce dernier était détenu par sept cousins de la famille Haspeslagh jusqu’à l’entrée de Thermote. L’un d’entre eux, Xavier, quitte l’entreprise. Son cousin Ignace réduit sa participation. L’enjeu est une participation de 20 % dans Ardo, que Thermote acquiert avec The Nest, le family office qu’elle dirige avec son mari Laurent Vannest. Avec un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros, 17 usines dans huit pays et 4 000 employés, Ardo, dont le siège se trouve à Ardooie en Flandre occidentale, est la plus grande entreprise de légumes surgelés au monde.

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NOUVEAU – L’entreprise acquise Univercells Technologies efface une perte reportée de 34,8 millions d’euros

Scale-X, le bioréacteur conçu par Univercells.

La société de biotechnologie Univercells Technologies a effacé une perte reportée de 34,8 millions d’euros grâce à une diminution des primes d’émission. Elle a ensuite procédé à une augmentation de capital de 11 millions d’euros. L’entreprise est une spin-off d’Univercells du même nom et se concentre sur la thérapie génique. L’été dernier, la société a été rachetée par le géant américain Donaldson. Ce dernier intégrera l’entreprise dans sa division biotechnologique. Donaldson a mis 136 millions d’euros sur la table comme prix d’acquisition. Parmi les actionnaires de la société mère Univercells figurent les Américains Bill Gates et Georges Soros. Ils sont rejoints par Guido Vanherpe, propriétaire du groupe de boulangerie La Lorraine, et Christian Dumolin, propriétaire de Koramic, entre autres.

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