NOUVEAU – Digi, le challenger dans le domaine des télécommunications mobiles, désormais évalué à 80 millions d’euros

Tom Knaepen (Photo : LinkedIn)

La société Digi, en passe de devenir le quatrième opérateur de téléphonie mobile en Belgique, a été intégrée à la nouvelle holding Digi Communications Belgium. La société est ainsi évaluée à 80 millions d’euros. Les apporteurs sont le groupe roumain RCS&RDS et la société belge Citymesh, une filiale du groupe limbourgeois Cegeka, spécialisé dans les TIC, qui appartient à la famille Knaepen. Les Roumains contrôlent 51 % de la nouvelle holding, ce qui leur permet d’intégrer les chiffres de Digi dans ceux de leur groupe. Mais ces chiffres ne sont pas très réjouissants. L’entreprise peine à conquérir des parts de marché. À cela s’ajoute le départ récent du directeur Stijn Bijnens, qui a quitté Cegeka pour rejoindre son concurrent Proximus. Tom Knapen, 48 ans, fils du fondateur de Cegeka André Knaepen, a remplacé Stijn Bijnens au poste de directeur du groupe Digi.

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NOUVEAU – Loop, le parcours impressionnant de Maarten Bodewes et Dimitri O

Maarten Bodewes et Dimitri O

Vraiment impressionnant. C’est le moins qu’on puisse dire du parcours accompli par les ingénieurs belges Maarten Bodewes et Dimitri O, tous deux âgés de 40 ans. Leur produit : des bouchons d’oreille insonorisants au design épuré et à la fonctionnalité pratique. Leur chiffre d’affaires : de 1 million d’euros en 2020 à 174 millions l’année dernière. Grâce notamment à la Covid et à leur financier, la famille Rousseaux, anciens propriétaires d’Immoweb. Leur nom commercial : Loop. Partenaires de tous les grands festivals tels que Tomorrowland, Coachella et Glastonbury. Reconnus par le New York Times comme les meilleurs bouchons d’oreille au monde pour les concerts. Ils emploient déjà 300 personnes et ont leur siège social à Anvers et des hubs à Amsterdam, New York et Shanghai. Mais cette croissance n’est pas sans défis. Le défi consiste désormais à créer une structure qui ancrera cette croissance.

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NOUVEAU – Marc Coucke achète une collection unique de chariots à glaces anciens


Quand Marc Coucke fait quelque chose, il le fait bien. C’est le moins qu’on puisse dire de ce pharmacien-investisseur. Il y a à peine deux mois, il a acquis une participation de 50 % dans Glacier de la Poste, l’exploitant de deux glaciers à Knokke-Heist et Duinbergen. Et il semble déjà avoir de plus grandes ambitions dans le secteur des glaces. Il a récemment conclu un accord pour le rachat d’une entreprise limbourgeoise qui exploite 50 chariots de glaces. Une grande partie d’entre eux sont des chariots anciens restaurés. Coucke acquiert ainsi une collection unique de chariots de glaces. Il pourra les utiliser au sein de son groupe actuel d’entreprises touristiques, en plus de les exploiter lors d’événements privés et professionnels. Les chariots à glaces restaurés seront notamment exposés au parc animalier Pairi Daiza, dont Coucke détient 50 % des parts, ainsi qu’à Durbuy et sur la côte, où Coucke est de plus en plus présent en tant qu’investisseur.

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NOUVEAU – Le groupe de maisons de retraite emeis-Orpea enregistre (à nouveau) 107 millions d’euros de pertes en Belgique

Le groupe français coté en bourse emeis, spécialisé dans les maisons de retraite, continue de redresser sa situation financière catastrophique en Belgique. L’année dernière, les pertes s’élevaient à 56 millions d’euros. Grâce à la conversion d’avances, le capital de sa holding belge Orpimmo a été augmenté de 160 millions d’euros pour atteindre 185 millions. Ensuite, 107 millions de pertes reportées ont été comptabilisées, ramenant le capital à 77 millions d’euros. L’année dernière, la société française Orpea a changé le nom de ses activités en emeis, qui signifie « nous » en grec ancien. Ces dernières années, le groupe a été frappé par des scandales financiers et des pertes et a dû être sauvé par l’intervention de l’État français. En Belgique, ces pertes s’élèvent à plus d’un demi-milliard d’euros ces dernières années. Emeis exploite en Belgique 6 000 lits dans 51 centres de repos et 17 complexes de logements assistés.

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NOUVEAU – Giovanni Ferrero, d’Alba en Italie à Bruxelles

La place centrale du marché d’Alba avec la statue de la jeune fille Alba, financée par la famille Ferrero. (Photo personnelle)

Giovanni Ferrero, aujourd’hui âgé de 60 ans, est l’Italien le plus riche avec une fortune de 30 milliards d’euros. Propriétaire notamment de la pâte à tartiner Nutella, il est particulièrement sous les feux de la rampe en Belgique. Non seulement il réside avec sa famille dans sa villa bruxelloise, mais son holding de biscuits CTH Invest, propriétaire notamment de la marque Delacre, est également basé à Bruxelles. Giovanni Ferrero représente la troisième génération de cette famille italienne qui a vu le jour en 1946 dans la petite ville d’Alba, dans la province du Piémont. À Alba, pendant la saison touristique, on entend autant parler flamand et néerlandais qu’italien. Mais cette petite ville de 31 000 habitants reste dominée par la famille Ferrero. Une grande unité de production de Nutella diffuse parfois des nuages de parfum de chocolat dans le centre-ville. Michele Ferrero y a créé sa propre fondation, spécialement dédiée au bien-être des employés ayant travaillé au moins 25 ans dans l’entreprise. À Alba, le père de Giovanni a fait concevoir une œuvre d’art qui a été placée sur la fontaine du marché central. L’œuvre représente une jeune fille nommée Alba et mesure 12,5 mètres de haut. L’empreinte de la famille Ferrero est omniprésente à Alba.

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RIP : Jos De Pauw, spécialiste de l’immobilier et milliardaire

Tony De Pauw (Photo : WDP)

Dans la nuit de mardi à mercredi, Tony De Pauw est décédé dans son sommeil. Il avait 70 ans. Avec le PDG Joost Uwents, il a été le moteur de la croissance réussie de la société d’immobilier logistique cotée en bourse WDP. Il y a exactement 26 ans, WDP a été introduite à la bourse de Bruxelles. Sans cette introduction, nous n’aurions jamais connu une telle croissance, estime Tony De Pauw. Il a toutefois laissé la gestion financière à Joost Uwents, un ancien banquier de la Générale de Banque qui a supervisé l’introduction en bourse. De Pauw se consacre à son expertise : l’immobilier logistique. Le succès de l’introduction en bourse de WDP confère à la famille De Pauw le statut de milliardaire. « Comme mon nom l’indique (De Pauw = Paon), j’en suis fier », a-t-il déclaré.

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NOUVEAU – Giovanni Ferrero injecte 55 millions d’euros supplémentaires dans les biscuits Delacre, une entreprise déficitaire

Giovanni Ferrero avec sa famille.

L’entrepreneur italien Giovanni Ferrero, âgé de 60 ans, a augmenté le capital de sa société Biscuits Delacre de 55 millions d’euros pour le porter à 99 millions d’euros. Au cours du dernier exercice, à la fin du mois d’août 2024, l’entreprise belge de biscuits a enregistré une perte de 36 millions d’euros, soit un million de plus que l’année précédente. Le capital de Biscuits Delacre a donc été réduit de 36 millions d’euros par l’élimination des pertes transférées. Giovanni Ferrero vit en partie à Bruxelles et construit également un empire industriel du biscuit à partir de la capitale belge, sous la houlette du holding CTH Invest. Il réalise cette ambition avec son épouse. Avec son autre famille, il possède le groupe Ferrero du même nom, plus connu comme producteur de la pâte à tartiner Nutella. Il est également le plus riche des Italiens, avec une fortune d’environ 30 milliards d’euros. Demain, nous vous emmènerons dans la petite ville d’Alba, dans le Piémont, en Italie, où vit la famille Ferrero.

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NOUVEAU – La famille Van Weddingen franchit le cap des 15 millions d’euros de distributions avec AVA Papierwaren

La holding Mieric a réduit son capital de 2 millions d’euros pour le ramener à 17 millions d’euros. Mieric est la holding par laquelle la famille De Bie-Van Weddingen contrôle le groupe AVA Papierwaren. L’année dernière, cette société a vu son chiffre d’affaires reculer de 110 à 103 millions d’euros, avec une perte de 0,7 million d’euros, la première depuis 2020. L’année dernière encore, Mieric a versé un dividende de 1,9 million d’euros, contre 3 millions en 2023. Au cours des cinq dernières années, le dividende cumulé s’élève à 13 millions d’euros, auxquels s’ajoutent désormais 2 millions d’euros de capital. En 2016, le groupe avait encore versé un superdividende de 15 millions d’euros.

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NOUVEAU – Theo Roussis évalue Ravago à 5,6 milliards d’euros et se verse 300 millions d’euros

Theo Roussis

Le groupe chimique Ravago a enregistré l’année dernière un bénéfice de 66 millions d’euros, contre 78 millions l’année précédente. Mais plus important encore, le propriétaire de Ravago, l’entrepreneur Theo Roussis, a décidé en septembre dernier que son entreprise rachèterait 5,3 % de ses propres actions pour un montant de 300 millions d’euros. Roussis évalue ainsi sa multinationale à 5,6 milliards d’euros. Il souligne ainsi que Ravago est la plus grande entreprise industrielle privée belge non cotée en bourse, avec 50 unités de production dans 60 pays à travers le monde, employant au total plus de 10 000 personnes. Un nouveau calcul porte la fortune de la famille Roussis à 5,9 milliards d’euros, ce qui la place à la 5e place de notre classement.

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Fernand Huts encaisse 30 millions d’euros de dividendes avec Katoen Natie

Fernand Huts (Photo: Belga Images)

Le groupe Katoen Natie, propriété du milliardaire portuaire Fernand Huts, a augmenté son chiffre d’affaires de 7 % en 2024, pour atteindre 3,06 milliards d’euros. Un nouveau record pour l’entreprise. Le bénéfice net du groupe a augmenté de près de 30 %, pour atteindre 244 millions d’euros. Katoen Natie fournit des services logistiques et semi-industriels à divers secteurs. En outre, le groupe est actif dans le traitement des déchets avec sa filiale Indaver. L’année dernière, le groupe comptait près de 17 500 employés dans le monde entier, avec des filiales dans 29 pays. Pourtant, Fernand Huts continue de susciter l’intérêt dans son propre pays, surtout avec des nouvelles provenant de son propre clocher, au sens presque littéral. Il s’agit en premier lieu de la bataille qu’il mène contre le promoteur immobilier anversois Eric De Vocht au sujet des plans de rénovation de la Boerentoren.

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