RIP : Leo Stevens, agent de change et gestionnaire de fortune anversois

Leo Stevens dans une vidéo d’entreprise.

Leo Stevens, basé à Anvers, est décédé à l’âge de 90 ans. Son nom résonne comme une cloche dans le monde financier de la ville de l’Escaut. Agent de change, il a fait de sa société l’un des derniers gestionnaires de patrimoine indépendants de Belgique. Il y a un an, Frank Vlayen a acheté 47,5 % de la société Leo Stevens grâce aux actions qu’il a acquises auprès de Marc Stevens, le fils de Leo. Sa sœur Ingrid Stevens contrôle également 47,5 % de la société. Vlayen a connu des succès notables en tant que force dirigeante de l’investisseur en capital-risque Waterland. Le fait qu’il soit entré personnellement dans le capital de Leo Stevens souligne le potentiel du nom de Leo Stevens et l’œuvre de toute une vie de l’agent de change aujourd’hui décédé.

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Paul Gheyssens n’est plus milliardaire après avoir perdu 200 millions d’euros et The Arc à Londres

En 2022, dgad, la Princesse Astrid, la ministre de l’époque Tinne Van der Straeten, Marie-Julie Gheysens et Paul Gheysens. Devant eux, une maquette de l’Arc (Photo : Belga Images)

Le propriétaire de bâtiments et promoteur immobilier de Flandre occidentale Paul Gheysens a enregistré une perte de 199,5 millions d’euros pour les six premiers mois de cette année avec sa société Ghelamco. M. Gheysens a dû céder les actifs de son entreprise à un rythme accéléré pour garder la tête hors de l’eau sur le plan financier. La valeur du portefeuille immobilier est passée de 2 milliards à 1,3 milliard d’euros. Cette diminution de 700 millions d’euros n’a permis de réduire l’encours de la dette que de 1,5 à 1,1 milliard d’euros. En effet, Gheysens inscrit les projets à son bilan au prix de vente et non à la valeur de construction. Symbole de ces difficultés, la banque américaine Goldman Sachs est devenue propriétaire de la tour The Arc à Londres après que Gheysens n’a pas remboursé un prêt de 140 millions d’euros à la banque. Pour l’entrepreneur, The Arc était un immeuble de prestige dont il attribuait le succès à sa fille Marie-Julie. Il y reçoit de nombreux invités, dont des membres de la famille royale. La fortune de Paul Gheysens passe de 1,061 milliard d’euros à 861,5 millions d’euros. Gheysens acquiert son statut de milliardaire à l’été 2022.

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NOUVEAU – Jef De Wit et Dirk Deroost se rendent en Wallonie avec Cronos

Dirk De Roost (Photo : Facebook – Robin)

Les entrepreneurs en TIC Jef De Wit et Dirk Deroost ont créé la nouvelle filiale Cronos Sud au sein de leur groupe Cronos. Celle-ci aura son siège social à Mont-Saint-Guibert, dans le Brabant wallon. Les derniers chiffres du groupe, arrêtés à fin mars 2023, font état d’un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d’euros pour Cronos, soit un bénéfice net de 10 millions d’euros. Quiconque veut être actif industriellement en Wallonie, avec ou sans subsides wallons, ne peut se passer d’un site dans la région. Cronos a une structure atypique et chapeaute quelque 450 petites entreprises, la plupart actives en Belgique et basées à Kontich. En Wallonie, le groupe n’avait donc jusqu’à présent qu’une seule société dont le siège se trouve à l’aéroport de Liège.

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Paul Gheysens vend le prestigieux projet Helix à la famille Degroote d’Ostende

Les tours Helix telles que Ghelamco voulait les façonner. (Photo : Ghelamco)

Paul Gheysens a vendu sa société Graminea au promoteur immobilier ostendais Degroote. Graminea, une filiale de Ghelamco, devait construire à Courtrai, au bord de la Lys, les deux tours Helix, hautes de 15 étages chacune et pouvant accueillir 250 appartements. En juin, après dix ans d’attente, Ghelamco a reçu le permis d’urbanisme pour ce projet. C’est la première fois que Gheysens cède un projet aussi prestigieux et ne le réalise pas elle-même. Graminea avait une dette à court terme de 7,5 millions d’euros qui a été garantie auprès des banques par le produit de la vente des tours Helix et par une garantie solidaire de Ghelamco Invest. Gheysens s’efforce depuis un certain temps de trouver des liquidités pour rembourser ses dettes en cours, une démarche suivie de près par la presse.

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MONARCHIE – L’étrange stratégie du Prince Laurent : « En fait, je ne suis belge que d’adoption »

Le Prince Laurent, le poing serré (Photo : Belga Images)

Le prince Laurent veut s’installer à Rome ou à Milan. Mais il faut d’abord régler son dossier libyen. Dans ce dossier, Laurent réclame 50 millions d’euros de dommages et intérêts à l’Etat libyen, mais cet état est littéralement en état de dissolution. Laurent compte sur les hommes politiques, et en particulier sur Bart De Wever, pour remettre son dossier diplomatiquement à flot. Mais les chances sont minces. En Italie notamment, qui a colonisé la Libye pendant des décennies, des dizaines de procès financiers sont en cours contre l’Etat libyen. Toutes sans succès. Laurent, le plus jeune frère du roi Philippe, envisage également d’acquérir la double nationalité. Se référant à la nationalité italienne de sa mère, la reine Paola, il affirme qu’il n’est belge que par adoption.

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La famille Colruyt entre au capital du spécialiste de la médecine nucléaire PanTera

La société PanTera augmente son capital de 25 millions d’euros. PanTera a été fondée par le centre de recherche nucléaire SCK CEN, basé à Mol, et le spécialiste wallon de la technologie des accélérateurs de particules IBA. Au début du mois, la coentreprise a annoncé qu’elle levait 93 millions d’euros dans le cadre d’un tour de table mené par EQT Life Sciences, l’un des principaux financiers du secteur des soins de santé. La société d’investissement Korys de la famille Colruyt, la société d’investissement flamande PMV et le fonds français Kurma Partners, entre autres, ont également participé à cette levée de fonds. Ce dernier aura un administrateur chez PanTera, tout comme EQT. PanTera investira les nouveaux fonds dans la production d’actinium-225, une substance radioactive que les grandes sociétés pharmaceutiques testent comme bombardement de précision contre le cancer.
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NOUVEAU – La famille milliardaire Boone a transféré sa « Stichting van aandelen Lotus Bakeries » à Lembeke

Jan Boone, PDG de Lotus Bakeries. (Photo : Belga Images)

La famille Boone de Flandre orientale a transféré sa « Stichting van aandelen Lotus Bakeries » des Pays-Bas au siège de l’entreprise de biscuits du même nom à Lembeke, en Flandre orientale. Avec la fondation privée, la famille gère le contrôle et les actions de l’entreprise cotée en bourse Lotus Bakeries. Cette fondation appartient à la troisième génération de la famille Boone. Elle compte 13 administrateurs, dont trois frères de la deuxième génération. Anton Stevens est l’exception parmi les 13. Il est le dernier représentant de la famille Stevens, la famille propriétaire de la boulangerie Corona qui a fusionné avec le fabricant de biscuits caramélisés Lotus. Aujourd’hui, le succès du spéculoos a valu à la famille une fortune de 4 milliards d’euros.

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NOUVEAU – Icometrix enregistre une perte de 16 millions d’euros (mais l’avenir est prometteur)

Wim Van Hecke, fondateur d’Icometrix.

La société belge de biotechnologie Icometrix, dont le siège se trouve à Wilsele, a amorti 16 millions d’euros de pertes transférées en réduisant son capital de 21 à 5,5 millions d’euros. L’entreprise a mis au point une technique permettant d’utiliser l’IA pour analyser les scanners cérébraux des patients. Icometrix dispose désormais d’un ensemble d’algorithmes pour les maladies neurologiques telles que la sclérose en plaques, les traumatismes cérébraux, la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer, les hémorragies cérébrales et l’épilepsie. Pour ce faire, les hôpitaux et les centres de recherche envoient des scanners numériques. Ceux-ci sont analysés par Icometrix et comparés aux scanners précédents. L’entreprise facture une redevance par analyse. Et c’est là qu’une avancée majeure a été réalisée. Aux États-Unis notamment, les analyses d’Icometrix sont désormais remboursées par les compagnies d’assurance. Actuellement, l’entreprise est encore déficitaire, mais son objectif est d’atteindre le seuil de rentabilité d’ici la fin de l’année prochaine. En cinq ans, le chiffre d’affaires devrait être multiplié par dix pour atteindre 50 millions d’euros.

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NOUVEAU VENU : Ali Sezer et Jette Clean, premier nouvel arrivant issu de l’immigration

Burak Selzer, PDG de Jette Clean et fils d’Ali Selzer. (Photo : Jette Clean)

L’entrepreneur bruxellois Ali Sezer a transféré son entreprise Jette Clean à la société holding Takva. Cette opération l’a immédiatement dotée d’un capital de 63,7 millions d’euros. M. Sezer, aujourd’hui âgé de 55 ans, a créé son entreprise en 1992, alors qu’il avait une vingtaine d’années. En tant qu’entreprise de nettoyage de bureaux et de grands bâtiments, il a fait sensation par la croissance rapide de son chiffre d’affaires. Pour l’exercice écoulé, à la fin septembre 2023, ce chiffre d’affaires s’élevait à un peu moins de 60 millions d’euros, pour un bénéfice net de 5 millions d’euros. Entre-temps, ses fils Burak et Baybora sont également actifs dans l’entreprise. Ali Sezer est d’emblée le premier entrepreneur issu de l’immigration à entrer dans notre liste « à partir de zéro ».

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Jan De Nul et Willemen se lancent dans le projet de feux de signalisation intelligents de Zaventem

Voici à quoi devrait ressembler le nœud de la turbine après les travaux.

Les entrepreneurs Jan De Nul et Willemen, qui appartiennent tous deux à des familles du même nom, ont créé le holding SPI.RO HoldCo avec le groupe d’investissement Tinc. RO désigne ici le périphérique de Bruxelles, SPI ou Single Point Interchange est une solution d’intersection nouvelle pour la Flandre. Il s’agit d’une intersection avec des feux de circulation intelligents au sommet de l’autoroute, là où les bretelles d’accès se rejoignent. Plus précisément, le groupe convertira le carrefour dit de la turbine entre l’avenue Léopold III à Zaventem et le ring de Bruxelles. Cela devrait permettre d’améliorer l’accessibilité de la région de l’aéroport. Les travaux coûteront 200 millions d’euros, un investissement du gouvernement flamand dans une construction PPP (partenariat public-privé).

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