Eric Everard : prêt pour le grand saut

Eric Everard (Photo: LD)

L’entrepreneur bruxellois Eric Everard est sur le point de vendre la majorité de son entreprise d’organisation de salons et de foires, Easyfairs. Cette société possède huit halls d’exposition en Belgique, aux Pays-Bas et en Suède et, au niveau national, Flanders Expo, Antwerp Exo et Namur Expo. Au début de l’année, il a été annoncé que M. Everard, âgé de 60 ans, cherchait un partenaire financier. Ce faisant, il a présenté un plan de croissance pour Easyfairs, avec un bénéfice annuel de 50 millions d’euros. Son entreprise a été durement touchée par la crise de Corona et il semble qu’Everard veuille profiter de la reprise actuelle du marché pour passer à la caisse de manière substantielle. Dans la foulée, des évaluations d’Easyfairs dépassant le demi-milliard d’euros circulent. Everard contrôle son entreprise par l’intermédiaire du holding Everex, détenu à 90 % par lui-même et son épouse Muriel Morettini. Nous évaluons provisoirement leur patrimoine à 250 millions d’euros.

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NOUVEAU – Le père du président équatorien investit 60 millions d’euros dans une société bananière anversoise

Alvaro Noboa

Alvaro Noboa augmente le capital de sa société belge FSL Holdings de 60 millions d’euros. C’était également nécessaire. FSL Holdings avait des fonds propres négatifs de 54 millions d’euros à la fin de l’année 2023. En Belgique, FSL Holdings contrôle Firma Leon Van Parys, basée à Anvers, un importateur de bananes Bonita qui a réalisé un chiffre d’affaires de 220 millions d’euros en 2022. L’ensemble du groupe appartient à l’entrepreneur équatorien Alvaro Noboa, le père de l’actuel président de l’Équateur, Daniel Noboa. Ce dernier a été élu l’année dernière comme le plus jeune président de l’histoire du pays sud-américain. Alvaro Noboa, 74 ans, est l’homme le plus riche de son pays. Il a lui-même tenté de devenir président depuis 1998, mais n’y est jamais parvenu. En Belgique, sa société était confrontée à une réclamation de 22 millions d’euros de la part des autorités fiscales. L’année dernière, un accord a été conclu à ce sujet, prévoyant le versement de 2,9 millions d’euros.

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OPINION – L’impôt sur la fortune et l’échec du libéralisme politique

« La richesse est l’oxygène de la croissance. Ceux qui la taxent détruisent les entreprises ». C’est ce qu’écrivent plus de 400 Belges fortunés dans une lettre ouverte en réponse à la campagne de plus en plus performante des partis politiques de gauche en faveur de l’introduction d’un impôt sur la fortune. Dans exactement deux semaines et un jour, ce seront les élections fédérales et régionales. Ce qui se passe actuellement est une vente aux enchères politique. Mais tout de même. Les familles fortunées devraient aussi regarder dans leurs propres poches. Elles n’ont pas anticipé ces dernières années, voire décennies, la pression croissante en faveur d’un impôt sur la fortune. Et cet impôt sur la fortune est en fait la dernière réponse politique à l’impuissance politique de lever de nouveaux impôts. Le citron social semble avoir été complètement évincé. La pression fiscale a atteint ses limites, surtout en période d’incertitude économique où la croissance n’est plus une évidence. Les Belges fortunés qui acceptent de participer au débat sur la richesse sont des exceptions, à l’instar de Roland Duchâtelet et, il y a longtemps, d’Etienne Davignon. Même si l’agenda de ce dernier n’était pas toujours transparent. Soit. Si cela avait été anticipé auparavant, les familles fortunées pourraient maintenant dire : nous avons déjà payé.

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Les Belges des Grandes Fortunes s’opposent à l’impôt sur la fortune

Filip Balcaen, cosignataire de la lettre ouverte.

« La richesse est l’oxygène de la croissance. Ceux qui la taxent détruisent les entreprises ». Tel est le message clé que plus de 400 représentants d’entreprises familiales font passer dans une lettre ouverte publiée aujourd’hui dans le Tijd. En cette période de polarisation électorale, l’impôt sur la fortune est devenu un champ de bataille sur lequel les partis de gauche se livrent à une surenchère publique. Selon le Bureau du Plan, un tel impôt pourrait coûter aux familles fortunées entre 2 et 10 milliards d’euros. Mais selon ces familles elles-mêmes, ces impôts n’ont qu’un effet négatif. « Un impôt supplémentaire sur le patrimoine tel que proposé aura un impact négatif sur notre prospérité », affirment-elles dans la lettre ouverte. « La richesse elle-même n’est généralement pas de l’argent liquide dont le gouvernement peut facilement prélever une partie. La richesse est liée aux entreprises, aux usines et à leur équipement industriel, à la recherche et au développement et, en fin de compte, aux actions. Les entreprises ancrées ici, telles que les PME et les entreprises familiales, devront progressivement vendre leurs actions pour contribuer à l’impôt annuel sur la fortune. Cela freine l’investissement et encourage les prises de contrôle par des sociétés étrangères et la fuite des capitaux ».

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NOUVEAU VENU – Jean-Claude Gathon et Soco, vendeur de voitures d’occasion

Jean-Claude Gathon

Jean-Claude Gathon, avec son groupe Soco, est l’un des principaux acteurs du marché de l’automobile d’occasion en Belgique francophone. Il dispose d’ateliers de remise en état de voitures à Fleurus et à Courcelles. Sur huit sites, il vend des voitures d’occasion jusqu’à cinq ans et des voitures neuves provenant de surstocks en Europe, ce qui représente un chiffre d’affaires de 154 millions d’euros. Il a récemment rapatrié son holding luxembourgeois « Larochette International » à Fleurus. La principale filiale de ce holding est Mondial Immo. Outre l’entreprise automobile Soco, celle-ci couvre également les biens immobiliers de la famille Gathon. Il s’agit notamment d’appartements à Marbella, Tenerife et Middelkerke. La famille Gathon entre dans notre classement avec un patrimoine de 29 millions d’euros. Vous pouvez lire leur histoire ici.

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IMMOBILIER – Matexi démarre le projet Saint-Joseph à Liège (et fait face à un 2024 difficile)

Le promoteur Matexi, propriété de la famille Hannecart-Vande Vyvere, a entamé la démolition et la reconstruction de l’ancien hôpital Saint-Joseph de Liège, aujourd’hui inoccupé. Le site sera transformé en un nouveau projet résidentiel de 180 appartements et 16 maisons unifamiliales, complété par des commerces, des services et des bureaux. A cette fin, la nouvelle société Saint-Joseph Properties a été créée. Le promoteur immobilier doit également faire face à des temps difficiles. L’année dernière, les ventes ont à nouveau diminué. Matexi a vendu 1 238 maisons, appartements et terrains à bâtir en 2023, soit 6 % de moins qu’en 2022 et le nombre le plus bas depuis 2014. Pour cette année, Matexi note un « sérieux ralentissement » du marché. « La persistance de conditions de marché difficiles, les longs délais de traitement des permis et l’augmentation de 15 % de la TVA sur les projets de rénovation urbaine rendront difficile le maintien de la tendance de ces dernières années », indique le communiqué de presse. Matexi est le plus grand promoteur immobilier résidentiel de Belgique, avec un bilan total de 1,13 milliard d’euros. La société développe actuellement 511 projets en Belgique, au Luxembourg et en Pologne.

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NOUVEAU – Le groupe de jeu wallon Gaming1 vaut désormais 652 millions d’euros grâce à CVC

Nicolas Leonard en Emmanuel Mewissen. (Photo: Gaming1)

La société internationale de capital-risque CVC propulse le groupe de jeux Gaming1, dont le siège est à Liège, vers le grand public. CVC a pris 55 % du capital du groupe en 2021. Ce capital a maintenant été apporté au holding Allin1 et est immédiatement valorisé à 652 millions d’euros. Ce faisant, les deux fondateurs du groupe, Emmanuel Mewissen et Nicolas Leonard, ont immédiatement ancré leurs actions dans la fondation privée Allin1. La famille Bosquin, qui a participé à la création du groupe de jeu, a vendu ses parts et semble avoir disparu de l’histoire. Allin1 compte aujourd’hui quelque 80 sociétés et, outre une présence physique dans les casinos européens, est fortement actif dans le monde entier avec des produits numériques, à savoir des sites de jeux sur Internet. Un nouveau calcul porte les actifs d’Emmanuel Mewissen à 146 millions d’euros, tandis que ceux de Nicolas Leonard s’élèvent à 97 millions d’euros.

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UPDATE – NOUVEAU – La famille Faymonville se lance dans l’immobilier touristique

Alain Faymonville (Photo: khl)

L’entrepreneur Alain Faymonville a créé avec ses filles la société Max Residences. Cette nouvelle société a été dotée d’un capital de départ de 1 million d’euros et a pour objectif d’investir dans des infrastructures touristiques, notamment des hôtels et des villages de vacances. L’entreprise familiale Faymonville est établie à Büllingen, en Belgique germanophone. Elle est spécialisée dans la production de remorques surbaissées et de semi-remorques pour le transport exceptionnel de charges lourdes. L’entreprise est détenue par les frères Alain et Yves Faymonville. Ce dernier est domicilié à Monaco. Un porte-parole de la société précise que ce nouveau projet touristique est distinct de la société industrielle. Cette dernière est juridiquement ancrée dans la holding luxembourgeoise Max International. Selon un nouveau calcul, les actifs de la famille industrielle Faymonville s’élèvent à 336 millions d’euros.

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IMMOBILIER – Afrojack demande 7 millions pour son château de Kalmthout (et encaisse une perte de 3 millions d’euros)

Château « De Markgraaf » à Kalmthout. (Photo: De Boer)

Le Néerlandais Nick Van der Wall, mieux connu sous le nom de DJ Afrojack, met en vente son château « De Markgraaf » à Kalmthout. Le prix demandé pour cette propriété située près de la frontière avec les Pays-Bas est de 7 millions d’euros. Van der Wall, 36 ans, a acheté la villa en 2020 et l’a payée environ 10 millions d’euros. Afrojack a acheté le château juste avant d’épouser Elettra Lamborghini, petite-fille et héritière du fondateur de la marque automobile italienne. Elettra Lamborghini a fêté ses 30 ans la semaine dernière et a reçu un cheval en cadeau de la part de son mari. Cela n’a rien de surprenant. Après tout, le Margrave possède 17 écuries luxueuses dotées de tous les équipements nécessaires, ainsi qu’un manège intérieur et extérieur. La fortune de l’artiste est estimée à 28 millions d’euros.

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15 millions d’euros de dividendes pour la famille Moorkens

Axel Moorkens (Photo: Alcopa)

Alcopa, le holding faîtier de la famille anversoise Moorkens, a vu son chiffre d’affaires groupe chuter de 21% l’an dernier, à 618 millions d’euros. Cela représente un cash flow de 90 millions d’euros et un bénéfice net de 52 millions d’euros, deux fois moins qu’en 2022. Alcopa s’est historiquement développé grâce à l’importation de voitures particulières, mais a complètement réduit cette activité ces dernières années. Cette stratégie a eu un impact évident sur les chiffres de vente. Mais dans le même temps, la politique de dividendes a été maintenue. Pour 2023, ce dividende s’élève à 15 millions d’euros, contre 21 millions en 2022. Au cours des six dernières années, la famille a perçu un dividende brut cumulé de 95 millions d’euros.

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