NOUVEAU – La débâcle financière de Sergio Herman creuse un fossé dans la famille Dheedene

Luc Dheedene avec ses deux fils Miguel (g) et Gregory (d) (Photo: Fashion Club 70)

DROIT DE RÉPONSE
La famille Dheedene et Sergio Herman ont été consternés d’apprendre la publication de votre
article au titre trompeur « La débâcle financière de Sergio Herman creuse un fossé dans la
famille Dheedene ».
Toutes les parties concernées tiennent à souligner que la décision d’adapter le concept de
restaurant BLUENESS ANTWERP au VERSO CAFE a été prise uniquement en raison de
l’évolution des conditions du marché. En tant qu’entrepreneurs, toutes les parties savent que
l’audace du changement est cruciale pour le succès.
La famille Dheedene gère plusieurs entreprises actives dans différents secteurs. Aucun
membre de la famille n’est seul responsable de la gestion d’une branche spécifique. Luc
Dheedene tient à préciser que Gregory Dheedene ne doit et ne peut pas être tenu pour seul
responsable des investissements dans l’hôtellerie. La décision de Gregory Dheedene de se
retirer de certaines sociétés d’exploitation n’est pas non plus due à ces investissements dans
l’hôtellerie.
Par ailleurs, la famille Dheedene souhaite confirmer sa confiance en Sergio Herman et son
équipe, comme en témoigne la poursuite de la coopération pour LE PRISTINE ANTWERP, qui
a récemment fêté son quatrième anniversaire.
Pour la famille Dheedene et Sergio Herman, l’entrepreneuriat reste une histoire commune
dont la fin n’est pas prédéterminée. Nous regrettons que l’entrepreneuriat en Flandre soit
associé à une presse négative et nous soutenons nos employés dans leur quête quotidienne
du succès culinaire.
Nous souhaitons réitérer que votre article est factuellement incorrect et nous demandons que
l’article soit supprimé et que cette correction soit publiée.
Luc Dheedene
Gregory Dheedene
Miguel Dheedene

L’entrepreneur de mode Luc Dheedene, aujourd’hui âgé de 72 ans, aurait pu imaginer les choses différemment lorsqu’il a laissé la direction de son groupe à ses deux fils Miguel et Gregory l’année dernière. Le premier s’est de plus en plus impliqué dans les marques de mode construites par son père, tandis que le second a pris en charge la diversification dans le secteur de l’hôtellerie. Gregory Dheedene a investi des sommes considérables dans l’expansion des restaurants de luxe anversois Le Pristine et Blueness, deux entreprises qui ont flotté sur le nom et la consultance de Sergio Herman. Or, Blueness ferme aujourd’hui ses portes pour cause de non-rentabilité, tandis que Le Pristine accuse une dette de plus de 3 millions d’euros. Le père Dheedene a alors repris les choses en main. En mai dernier, il a refusé à son fils Grégoire l’accès à l’entreprise. Miguel a alors annoncé que les fonctions de Gregory étaient reprises par la direction. Cela s’est produit aussi bien dans l’entreprise d’hôtellerie Verso que dans l’entreprise de mode Fashion Club 70. Gregory Dheedene, quant à lui, a officiellement signé les réserves sur les comptes annuels des deux entreprises.

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Une nouvelle année record pour Pairi Daiza (et Eric Domb et Marc Coucke)

Marc Coucke (Photo : Belga Images)

Le parc animalier hennuyer Pairi Daiza a accueilli un peu moins de 2,3 millions de visiteurs au cours de l’exercice 2023-2024, qui s’est clôturé fin janvier 2024, un record d’affilée. Le chiffre d’affaires du parc atteint également un record avec 117 millions d’euros. Le précédent record datait d’un an plus tôt et s’élevait à 105 millions d’euros. Le taux d’occupation du parc, tant pour les visiteurs d’un jour que pour l’hôtel, a dépassé les 90 %. L’extension des vacances d’automne à deux semaines pour les écoliers francophones n’est pas étrangère à cette évolution. Pairi Daiza a également ouvert un nouveau hall pour le parc avec un magasin de 1 200 mètres carrés en 2023-2024. Le parc animalier est détenu à 30 % par l’entrepreneur flamand Marc Coucke et à 70 % par Eric Domb.
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Paul Gheysens et la tempête médiatique financière à la baisse

Paul Gheysens (Photo: Belga Images)

« Nous avons été malmenés par la presse cette année. Mais nous avons tout remis en ordre. Nous sommes vraiment sur la bonne voie ». C’est ainsi que Paul Gheysens, propriétaire du groupe Ghelamco, répond, exaspéré, au journal Tijd qui a demandé les chiffres de l’entreprise Deus. Deus est la société finale de Paul Gheysens et de son épouse. Elle a enregistré une perte de 21 millions d’euros l’année dernière. Entre-temps, il semble que Gheysens, avec Zoutekreken, ait emprunté 16,9 millions d’euros à la famille Delcroix, connue pour son entreprise de pneus Deldo, et à l’entrepreneur technologique Jurgen Ingels. Ce dernier est également administrateur de Ghelamco. Paul Gheysens lui-même apparaît comme le plus gros créancier de sa société via le compte courant, à hauteur de 328 millions d’euros d’ici fin 2022. Entre-temps, le secteur immobilier se tient à carreau. « Si Ghelamco s’effondre, c’est tout le secteur de la construction qui s’en trouvera affecté». explique un initié à notre rédaction.

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Marc Coucke réclame 17,2 millions d’euros au KV Oostende en faillite

Une photo d’archive de 2016. Dgad: le chef de chantier Bart Versluys, le maire socialiste de l’époque Johan Vandelanotte et Marc Coucke, devant la nouvelle tribune en construction. Coucke contrôle également 50 % de l’entreprise de construction Versluys. (Photo : Belga Images)

L’époque où Marc Coucke faisait la tournée de la Versluys Arena d’Ostende en chantant est révolue. L’équipe côtière KV Oostende a été déclarée en faillite le 4 juin. Cela a déclenché l’article 12 du contrat de location de terrain entre le SA Oostende Stadion, une filiale de Coucke, et le conseil municipal. Cet article stipule que la ville d’Ostende devient propriétaire du stade en cas de faillite de l’équipe. La ville a donné le terrain sur lequel se trouve la tribune en bail emphytéotique à la société Coucke. Ce dernier conteste aujourd’hui cet accord et réclame 17,2 millions d’euros. C’est le montant que son holding Alychlo a fourni comme garantie pour le financement du stade d’Ostende. Le bourgmestre d’Ostende, Bart Tommelein, n’est pas satisfait de la décision de M. Coucke. « Coucke a lui-même apposé sa signature sur ce contrat. Il a également eu des années pour trouver une solution ou un arrangement ». a déclaré Bart Tommelein. L’affaire pourrait se terminer devant un tribunal. Marc Coucke ne semble pas avoir beaucoup d’arguments juridiques dans cette affaire.

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Le plus riche des Italiens, Giovanni Ferrero, investit 31 millions d’euros dans la société de biscuits Delacre


L’entrepreneur italien Giovanni Ferrero augmente de 36 millions d’euros le capital de la holding Fine Biscuits Company. Cette dernière injecte à son tour 31 millions d’euros dans sa filiale Belge Delacre Biscuits. Avec un patrimoine de 39 milliards d’euros, Ferrero est l’Italien le plus riche. Son entreprise familiale éponyme, dont le produit le plus connu est le Nutella, représente un chiffre d’affaires de 17 milliards d’euros. En Belgique, Ferrero construit le holding CTH Invest avec son épouse Paola Rossi. CTH représente une valeur de 5 milliards d’euros et est indépendante de l’entreprise familiale Ferrero. Le holding belge investit principalement dans des fabricants de biscuits par le biais d’acquisitions. Au cours du dernier exercice, CTH a enregistré une perte de 363 millions d’euros, principalement en raison d’une réduction de valeur sur Delacre, mais cela ne devrait pas être un obstacle.

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NOUVEAU – La famille de Spoelberch doit avaler le lait Oatly aigre (et subit une nouvelle perte de 107 millions d’euros)

Le holding Verlinvest subit une perte pour la deuxième année consécutive. Sur 2023, cette perte est de 40 millions d’euros contre 119 millions en 2022. Cependant, la holding a encaissé d’importantes plus-values sur la vente de ses participations dans le producteur américain d’eau de coco Vita Coco et dans le producteur indien de vin Sula. Mais sa participation de 22 % dans le producteur suédois de lait d’avoine Oatly est en train de lui donner du fil à retordre. Oatly est entrée en bourse en 2021 à 28 dollars par action. Aujourd’hui, le prix de l’action est passé sous la barre du dollar. Verlinvest comptabilise une moins-value de 107 millions d’euros sur l’entreprise pour 2023. En 2022, elle a déjà enregistré une moins-value de 80 millions d’euros sur la même participation. Verlinvest est le holding d’investissement par lequel la famille de Spoelberch réinvestit les dividendes qu’elle reçoit de sa participation dans le géant de la bière AB Inbev. Elle peut ainsi résister à un choc financier. En 2021, elle a enregistré un bénéfice de 428 millions d’euros, soit un dividende de 28 millions d’euros pour la famille.

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Bob Verbeeck, manager sportif, augmente les dividendes

Bob Verbeeck, ici en compagnie de Nafi Thiam. (Photo : Belga Images)

L’entrepreneur sportif limbourgeois Bob Verbeeck, 63 ans, a réalisé l’an dernier un bénéfice de 16,4 millions d’euros avec son holding Golazo, alors que l’année précédente, il avait atteint le seuil de rentabilité. Ce bénéfice provient principalement de sa société opérationnelle Golazo Sports. Pour 2022, celle-ci a versé un dividende de 24 millions d’euros à la société mère. Pour 2023, ce dividende s’élève à 6,6 millions d’euros. Avec Golazo, Verbeeck entraîne, entre autres, 150 sportifs professionnels dont Nina Derwael, Cynthia Bolingo, Noor Vidts et Thibau Nys. En 2018, il a vendu 20 % de son entreprise à plusieurs investisseurs privés. Il a récemment été annoncé qu’il achetait une participation minoritaire dans la maison de production d’Eric Goens, Bargoens. L’ambition évidente est de travailler avec Bargoens pour réaliser des programmes télévisés liés au sport. Un nouveau calcul porte le patrimoine de Bob Verbeeck à 45 millions d’euros.

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L’accord canadien fait de Jonas Dhaenens, 41 ans, un nouveau milliardaire

Jonas Dhaenens (Photo: LD)

Le fonds de pension canadien CPP Investments met 550 millions d’euros sur la table pour acquérir une participation d’environ 20 % dans la plateforme technologique team.blue. L’entreprise gantoise est ainsi valorisée à 4,8 milliards d’euros, ce qui lui permet de devenir le plus grand fournisseur européen non coté de solutions numériques. À la base de team.blue se trouve la société Internet belge Combell, qui a été fondée en 1999 dans la chambre à coucher de Jonas Dhaenens. L’entrepreneur, aujourd’hui âgé de 41 ans, a fait de son entreprise un géant européen avec l’aide de plusieurs investisseurs en capital-risque. L’arrivée des Canadiens porte les actifs de Dhaenens à 1,1 milliard d’euros, soit la 38e place de notre classement. L’objectif est de doubler ce montant dans les cinq ans.

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Bart Van Malderen encaisse (pour la première fois) le fabricant de couches Drylock

Bart Van Malderen (Photo: LD)

Drylock, le spécialiste des produits d’hygiène, et plus particulièrement des couches, a versé à ses actionnaires un capital de 50 millions d’euros. Sur cette somme, 47,7 millions d’euros sont versés par le biais d’une réduction de capital, le reste sous forme de dividende. 75 %, soit 37,5 millions d’euros, reviennent à Bart Van Malderen, qui a créé l’entreprise en 2012. Les 12,5 millions restants reviennent à Sofina, le holding de la famille Boël, qui contrôle 25 % de Drylock. Van Malderen a rapidement développé Drylock et a présenté l’entreprise comme un producteur de couches pour adultes très fines. Il a lui-même investi plusieurs centaines de millions dans ce développement, en vendant une partie de sa participation dans VGP, l’entreprise de logistique cotée en bourse de Piet Van Geet. C’est la première fois que Drylock rembourse ses actionnaires. L’année dernière, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros.

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NOUVEAU – La famille Petit injecte 7 millions d’euros dans Upignac (et le gouvernement wallon 5 millions)

Le groupe Upignac augmente son capital de 12 millions d’euros pour le porter à 25 millions d’euros. Sur cette somme, 7 millions d’euros seront apportés par Gourmet Food Collection, le holding par lequel la famille Petit contrôle l’entreprise alimentaire. Le gouvernement wallon apporte les 5 millions d’euros restants et renforce sa position dans l’entreprise. L’entreprise familiale Petit, établie à Eghezée, à la frontière du Brabant wallon et de la province de Namur, est surtout connue pour son foie gras d’Upigny. Mais l’entreprise est également active en tant qu’abattoir de poulets et producteur de jus de fruits Jus d’Upigny. Le groupe représente un chiffre d’affaires d’environ 50 millions d’euros.

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