NOUVEAU – La famille Van Hool cherche depuis des années 4 millions d’euros pour la villa du fondateur Bernard Van Hool

C’est peut-être un symbole de la triste saga de la famille Van Hool et de la compagnie d’autobus du même nom. À Lier, la Hof van Lachenen est en vente depuis au moins cinq ans. Le Hof van Lachenen est le domaine où feu Bernard Van Hool, fondateur de la compagnie de bus et père des 10 enfants et petits-enfants concernés, a vécu pendant de nombreuses années. Le domaine est aujourd’hui mis en vente pour 3,95 millions d’euros. Le domaine comprend deux villas, plusieurs garages, un court de tennis et un jardin d’hiver. La villa a besoin d’être rénovée. La propriété est séparée de l’activité industrielle de la famille et appartient aux branches familiales qui ont été rachetées précédemment.

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NOUVEAU – Jan Ollevier affiche un bénéfice de 62 millions d’euros après le départ partiel de Vendis

Giane Van Landuyt, CEO de Beliving. (Photo: LinkedIn)

Le spécialiste de la distribution ouest-flamand Jan Ollevier, toujours discret, et son holding Sakolaki ont enregistré un bénéfice net de 62 millions d’euros au cours de l’exercice écoulé, qui s’est terminé fin septembre 2023. L’année précédente, ce bénéfice s’élevait à 34 millions d’euros. Ollevier est le fondateur de trois chaînes de magasins : X2O est spécialisée dans l’aménagement de salles de bains, Exterioo est le leader du marché belge du mobilier de jardin et Juntoo propose une gamme d’articles d’intérieur. Ces deux dernières font partie du holding Beliving. Le fonds d’investissement spécialisé dans la distribution Vendis est entré au capital du groupe en 2016. Mais en mars dernier, Ollevier a racheté la participation de Vendis dans la holding Beliving. Vendis reste toutefois présent dans X2O. Beliving, quant à elle, s’est dotée d’un nouveau CEO en la personne de Giane Van Landuyt.

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‘De Rijkste Belgen’ devient « Les Grandes Fortunes » en français

A partir d’aujourd’hui, le site ‘De Rijkste Belgen’ a un pendant francophone et ce à l’adresse www.lesgrandesfortunes.be. Le site francophone propose désormais une version française de tous les articles publiés sur les tenants et aboutissants des Belges fortunés. La liste des Belges les plus fortunés est également disponible en français. Pour l’instant, cet aperçu se limite encore aux 50 plus grandes fortunes, mais il s’enrichira progressivement de nouveaux noms. « Depuis le début, la rédaction a toujours choisi pour les Belges les plus riches, ce qui nous a permis d’accorder une attention particulière au sud du pays », explique Ludwig Verduyn, rédacteur en chef de De Rijkste Belgen/Les Grandes Fortunes. « L’accumulation de richesses s’est développée historiquement à partir de la Belgique francophone et s’est étendue à la Flandre. Nous devons connaître notre passé pour comprendre le présent. Avec « Les Grandes Fortunes » l’accent mis sur la Belgique francophone devient concret. Le site “Les Grandes Fortunes” est soutenu par Facebook, LinkedIn, X et Instagram.


M80 poursuit l’expansion du groupe informatique européen Yuma

Peter Maenhout (Photo: M80)

La société de capital à risque bruxelloise M80 a acquis la société Aprico Conusltants. Ce coach en transformation numérique a son siège social à Zaventem mais compte principalement des clients en Belgique francophone. Pour M80, dirigé par l’ancien cadre supérieur de GIMV Peter Maenhout, cette acquisition s’inscrit dans le cadre de l’expansion d’un spécialiste européen des technologies de l’information. Ce groupe comprend désormais cinq entreprises réunies sous le nom de Yuma. Il peut désormais compter sur 650 experts numériques qui réalisent ensemble un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros cette année. Entre-temps, M80 poursuit son expansion. Ainsi, le capital de sa privak privée M80 Capital a été augmenté de 6,5 millions d’euros pour atteindre 140 millions d’euros.

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Guido Dumarey à propos de Van Hool : « Je ne vais pas faire l’idiot ».

Guido Dumarey (Photo: Belga Images)

L’entrepreneur flamand Guido Dumarey souhaite reprendre le constructeur d’autobus Van Hool, en quasi-faillite à Lierse, mais pas à n’importe quelle condition. Tout d’abord, l’entreprise doit rester une seule entité et ne pas être scindée. La production d’autobus restera en Belgique et devrait être renforcée par une division lucrative de véhicules militaires qui devrait représenter 10 % du chiffre d’affaires. Il y a donc un avenir dans l’entreprise pour 1.800 des 2.500 employés. Une reprise doit cependant être précédée d’une faillite qui permet de faire tabula rasa. « Nous ne pouvons pas être responsables du passé ». a déclaré Dumarey. Selon l’homme qui a assaini plusieurs producteurs européens de pièces automobiles, les travailleurs ont une grande chance : il y a des élections dans 90 jours et le gouvernement flamand ne veut pas aller aux urnes avec un Van Hool en faillite. Une solution doit donc être trouvée rapidement. Néanmoins, il ne se donne que 30 % de chances de mettre la main sur l’entreprise.

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Els Thermote achète un cinquième du géant des légumes surgelés Ardo

Els Thermote

Els Thermote, actionnaire du spécialiste des chariots élévateurs TVH à Waregem, achète 20 % des actions du producteur de légumes surgelés Ardo. Ce dernier était détenu par sept cousins de la famille Haspeslagh jusqu’à l’entrée de Thermote. L’un d’entre eux, Xavier, quitte l’entreprise. Son cousin Ignace réduit sa participation. L’enjeu est une participation de 20 % dans Ardo, que Thermote acquiert avec The Nest, le family office qu’elle dirige avec son mari Laurent Vannest. Avec un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros, 17 usines dans huit pays et 4 000 employés, Ardo, dont le siège se trouve à Ardooie en Flandre occidentale, est la plus grande entreprise de légumes surgelés au monde.

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NOUVEAU – L’entreprise acquise Univercells Technologies efface une perte reportée de 34,8 millions d’euros

Scale-X, le bioréacteur conçu par Univercells.

La société de biotechnologie Univercells Technologies a effacé une perte reportée de 34,8 millions d’euros grâce à une diminution des primes d’émission. Elle a ensuite procédé à une augmentation de capital de 11 millions d’euros. L’entreprise est une spin-off d’Univercells du même nom et se concentre sur la thérapie génique. L’été dernier, la société a été rachetée par le géant américain Donaldson. Ce dernier intégrera l’entreprise dans sa division biotechnologique. Donaldson a mis 136 millions d’euros sur la table comme prix d’acquisition. Parmi les actionnaires de la société mère Univercells figurent les Américains Bill Gates et Georges Soros. Ils sont rejoints par Guido Vanherpe, propriétaire du groupe de boulangerie La Lorraine, et Christian Dumolin, propriétaire de Koramic, entre autres.

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NOUVEAU – L’oligarque russe Vladimir Lissin augmente à nouveau le capital de l’aciérie wallonne

Vladimir Lissin en conversation avec Poutine dans une image d’archive de 2010.

Le groupe sidérurgique NLMK Belgium Holdings a augmenté son capital de 82 millions d’euros pour le porter à 484 millions d’euros. L’entreprise contrôle des producteurs de tôles d’acier à La Louvière et à Clabecq. Le groupe sidérurgique est détenu à 49 % par le gouvernement wallon et par l’oligarque russe Vladimir Lissine. Ce dernier est propriétaire de NLMK, le plus grand producteur d’acier de Russie. Sa fortune est estimée à 20 milliards d’euros. Selon l’Ukraine, NLMK fournit des tôles d’acier à l’industrie de la défense russe, ce que l’entreprise elle-même dément vigoureusement. La Louvière et Clabecq transforment des lingots d’acier provenant de Russie. Récemment, la Commission européenne a accordé à NLMK un délai supplémentaire de quatre ans pour trouver des alternatives à ces importations d’acier en provenance de Russie. Entre-temps, les deux entreprises continuent à enregistrer des pertes. Pour Clabecq, ces pertes s’élèvent à 56 millions d’euros pour les années 2022 et 2023. La Louvière a enregistré 120 millions d’euros de pertes l’année dernière, jusqu’à la fin du mois de novembre.

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NOUVEAU – Colruyt réserve 40 millions d’euros pour 49 magasins Comarkt

Le groupe de distribution Colruyt, propriété de la famille du même nom, a transformé l’une de ses sociétés d’attente, Codevco XIV plus précisément, en Comarkt. Il s’agit de la nouvelle société d’exploitation des 28 magasins Match et 29 magasins Smatch que Colruyt a rachetés au groupe Louis Delhaize en septembre de l’année dernière. Au cours des sept prochaines semaines, 38 magasins seront transformés à un rythme accéléré pour rouvrir sous le logo Comarkt en Flandre et Comarché en Belgique francophone. Sept magasins fermeront leurs portes pour des périodes de rénovation plus longues. Il s’agit d’un nom temporaire qui sera transformé en un concept de magasin définitif dans les années à venir. La société Comarkt disposera d’un capital de 40 millions d’euros.

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Concernant la famille Van Hool, le holding Immoroc et la coquille boursière PEK Kitobola

(Photo: Belga Images)

C’est l’histoire d’une mort annoncée, celle du constructeur d’autobus Van Hool de Koningshooik près de Lier détenu par une partie de la famille du même nom. Lundi, le gestionnaire de crise Marc Zwaaneveld, dont on se souvient de la restructuration du groupe maraîcher Greenyard de Hein Deprez, annoncera peut-être que la construction des autobus urbains à Lier sera progressivement abandonnée et éventuellement transférée dans le nord de la Macédoine, où Van Hool possède déjà sa propre usine. Un millier d’emplois sont ainsi menacés. La famille a eu besoin d’un manager externe pour faire passer cette décision. Cette délocalisation est évoquée depuis des années, mais la famille, en proie à des querelles, n’a pas réussi à faire passer cette décision. La famille Van Hool contrôle l’entreprise par l’intermédiaire du holding Immoroc. Celle-ci est détenue par 15 petits-enfants du fondateur Bernard Van Hool. Chacun d’entre eux contrôle 6,6 % d’Immoroc. En outre, ils contrôlent tous une partie des biens immobiliers, indépendamment de l’usine d’autobus. L’actionnaire le plus remarquable est peut-être Frank Van Hool, qui s’est constitué à lui seul une fortune de 60 millions d’euros en exploitant des compagnies d’autobus. À une époque, Immoroc était codétenue par l’ancienne entreprise coloniale cotée en bourse Pek Kitobola. En 1990, la famille Van Hool a manqué l’occasion de résoudre ses problèmes par une introduction en bourse.

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