La société pharmaceutique liégeoise Hyloris a injecté 20 millions d’euros de capitaux frais dans sa filiale Hyloris Developments, avant d’amortir un montant équivalent en pertes reportées. Suite à cette opération, Hyloris Developments dispose d’un capital de 29 millions d’euros. Hyloris est une société biopharmaceutique spécialisée dans la réinvention et l’optimisation de médicaments existants. L’actionnaire de référence de la société est Stijn Van Rompay, qui contrôle 27 % des actions. La société a connu des turbulences l’année dernière suite à des problèmes de bonne gouvernance. Mais ces difficultés ont été contrebalancées par de bonnes nouvelles. Par exemple, on a appris récemment que la FDA, l’organisme de surveillance du secteur pharmaceutique aux États-Unis, a approuvé la demande de mise sur le marché américain du médicament Valacyclovir sous forme de solution orale au lieu de comprimés. Le valacyclovir est prescrit pour traiter les infections causées par le virus de l’herpès, telles que l’herpès labial ou le zona. La FDA se prononcera sur la demande en octobre.

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La société de capital-risque CVC a augmenté le capital du groupe RH World of Talents de 61 millions d’euros pour le porter à 163 millions d’euros. Le groupe dispose ainsi d’un solide trésor de guerre qui lui servira de levier pour obtenir des capitaux supplémentaires. CVC a acquis la majorité de World of Talents l’année dernière, en achetant des actions au milliardaire Filip Balcaen et au fondateur Steve Rousseau, le demi-frère du président de Vooruit, Conner Rousseau. L’année dernière, World of Talents a réalisé trois acquisitions, dont deux aux Pays-Bas. Steven Buyse, gestionnaire de CVC, a également investi en son nom personnel dans le service de transport Get Driven, basé à Courtrai. Il a racheté les parts de Steve Rousseau. Helena Brutsaert, partenaire de Rousseau, est actionnaire et PDG de Get Driven. Brutsaert était auparavant active dans l’entreprise familiale de décontamination d’Ypres, Cid Lines. Celle-ci a été vendue au groupe américain Ecolab en 2020. Brutsaert a alors accumulé des fonds propres à hauteur de 32 millions d’euros.

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Si tout se passe comme prévu, deux hélicoptères atterriront demain sur la zone industrielle de la ville indienne de Bijnor. À leur bord, une délégation d’entrepreneurs belges en compagnie de la princesse Astrid. Le nouveau ministre fédéral des Affaires étrangères Maxime Prévot et son homologue du Commerce extérieur Theo Francken, ainsi que le premier ministre flamand Matthias Diependaele, font également partie du voyage. Ils assisteront à la cérémonie d’ouverture d’une usine de frites surgelées d’Agristo Masa, la filiale indienne du géant flamand de la pomme de terre éponyme, détenu par les familles Wallays et Raes. Celles-ci orientent leur multinationale vers une croissance sans précédent avec de nouvelles unités de production à Bijnor, en Inde, et à Grand Forks, dans le Dakota du Nord, aux États-Unis. À Bijnor, Agristo possède déjà une usine de flocons de pommes de terre. L’investissement total des deux projets pourrait atteindre 80 millions d’euros.

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Le groupe alimentaire coté en bourse « What’s Cooking ? » versera un dividende de 10 euros par action pour 2023. La famille Coopman contrôle 65 % de l’entreprise et perçoit un dividende brut de 12,11 millions d’euros. 4,5 euros du dividende de 10 euros proviennent de l’activité principale de l’entreprise, à savoir les plats préparés, y compris la marque « Come a casa ». 5,5 euros sont un dividende unique suite à la vente par « What’s Cooking ? » de sa division « garnitures salées », à savoir la charcuterie, activité qui a permis à l’entreprise d’être historiquement connue comme producteur de salami. Cette vente a permis de réaliser un bénéfice supplémentaire de 13 millions d’euros sur un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros.

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À la fin de l’année dernière, Romain Dufrasne, 36 ans, est devenu le nouveau directeur général d’Ecosteryl, basée à Mons. Cette entreprise est un survivant de l’industrie sidérurgique wallonne. En 1947, Raoul Dufrasne a créé un atelier de fabrication de machines métalliques pour l’industrie sidérurgique. En 2000, son fils Philippe a transformé l’entreprise en spécialiste de la désinfection médicale par micro-ondes. Aujourd’hui, c’est la troisième génération qui est aux commandes. Aux côtés de Romain, son frère Olivier qui, en tant que président, est responsable de l’expansion internationale. Ecosteryl construit des machines capables de recycler jusqu’à 500 kilogrammes de déchets médicaux par heure grâce à la technologie des micro-ondes et se présente comme le leader mondial dans ce domaine. Entre-temps, les machines de l’entreprise sont présentes dans 60 pays différents. En 2023, BNP Paribas et le gouvernement wallon ont pris 10 % du capital. Ecosteryl serait alors valorisée à plus de 100 millions d’euros. Entre-temps, la famille Dufrasne s’est déjà diversifiée en achetant deux châteaux en province de Liège, qu’elle exploite en tant qu’entreprise de restauration. Elle entre dans notre classement avec un patrimoine de 75 millions d’euros.

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Fernand Macharis est décédé. L’entrepreneur de Flandre orientale était âgé de 101 ans. Il représentait la deuxième génération de sa famille. Son père, Omer, a acheté en 1935 une petite papeterie près de la Dendre à Termonde. Il a ensuite racheté une entreprise adjacente afin de créer un espace de croissance. C’est son fils Fernand qui perpétuera cette croissance. L’entreprise prend le nom de VPK, qui signifie « Verenigde Papier- en Kartonfabrieken ».

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Stijn Le Couter, 47 ans, entrepreneur de Flandre occidentale, a transféré son magasin et garage BMW de Tielt à la nouvelle société de portefeuille Scottie. Celle-ci recevra immédiatement un capital de 20,25 millions d’euros. Les derniers comptes annuels de sa société Le Couter font état d’un chiffre d’affaires de 53 millions d’euros, soit un bénéfice à affecter de 2,7 millions d’euros. Le Couter est la plus ancienne concession BMW en Belgique et a été créée par le grand-père de Stijn Le Couter. Sa sœur Inge exploite le point de vente Le Couter & Lemmens à Waregem, dont le chiffre d’affaires s’élève à 37 millions d’euros. Les deux entreprises sont séparées mais travaillent ensemble sur le plan opérationnel.

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C’est Gillian Tett, la principale journaliste du vénérable journal britannique The Financial Times, qui a publié l’article sur le prix de l’or le week-end dernier. Elle a émis l’idée que Trump pourrait réévaluer l’offre d’or américaine en ajustant l’évaluation historique actuelle au prix du marché actuel. Cela entraînerait un renforcement significatif du prix du marché. Le dollar et l’or ont tendance à être diamétralement opposés. Une hausse du prix de l’or entraîne de facto une baisse de la valeur du dollar et, accessoirement, un renforcement du bitcoin. Cela profite à la position à l’exportation des entreprises américaines lorsque Trump commence à introduire des droits de douane sur les produits étrangers et doit faire face à des représailles. Si Trump met en œuvre ces plans, ce que personne ne sait ce que Trump pense et fait, cela aurait des implications considérables pour l’économie mondiale.

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Annick Van Overstraeten, manager de 60 ans, a été nommée directrice de la nouvelle société Lunch Garden Belgium. Cette dernière appartient au groupe CIM Capital et coordonne les 41 succursales de la chaîne de restaurants éponyme, qui redémarre après une faillite à la fin de l’année dernière avec 430 employés. La nomination de Van Overstraeten est remarquable. La manager a été CEO de Lunch Garden de 2010 à 2020. Elle a quitté ses fonctions en 2020 suite à un désaccord avec le fonds d’investissement Freshstream, alors actionnaire du groupe. Peu de temps après, elle est devenue CEO du groupe Le Pain Quotidien. Dans une brève réponse, Mme Van Overstraeten a déclaré qu’elle n’occuperait aucune fonction opérationnelle au sein du nouveau Lunch Garde et qu’elle n’y serait présente qu’en tant qu’administratrice. Rien ne changera non plus dans son travail au Pain Quotidien.

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Le week-end dernier, Thyl Gheyselinck est décédé à Cascais, au Portugal, à l’âge de 83 ans. M. Gheyselinck était le directeur de Kempische Steenkoolmijnen (KS), qui a fermé ses mines dans le Limbourg à la fin des années 1980. Il l’a fait de manière volontariste, ce qui lui a permis d’éviter les troubles sociaux. Cela a été possible principalement parce que le gouvernement belge a débloqué 2,5 milliards d’euros pour accompagner cette fermeture. Gheyselinck a opté pour une fermeture plus rapide des mines, laissant un solde de près d’un milliard d’euros. Sur ce montant, 600 millions d’euros serviront de base aux projets de reconversion du Limbourg et à un nouvel avenir économique pour la province minière. Après la fermeture des mines, il avait une autre ambition : alléger la fonction publique. Cela faisait de lui un Elon Musk pour l’époque. Cette opportunité lui a été refusée par les politiciens. Il s’est installé dans le sud du Portugal et a donné sa dernière interview dans un journal en 2012.

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