NOUVEAU – La famille Valckenier, fournisseur de mobilité

Guy Valckenier

La famille Valckenier d’Alost a pu clôturer l’exercice écoulé fin septembre dernier avec un chiffre d’affaires de 354 millions d’euros, contre 306 millions d’euros l’année précédente. Un cash-flow de 15,6 millions d’euros a permis de dégager un bénéfice net du groupe de 3,6 millions d’euros. Les frères Guy et Koen Valckenier ainsi que leur sœur Peggy se définissent comme des fournisseurs de mobilité. Leurs parents Bart Valckenier et Rolanda De Smet ont ouvert le premier garage automobile Valckenier en 1967 dans le village de Welle, en Flandre orientale. La première année, ils avaient un contrat avec Renault pour vendre 21 voitures par an. Aujourd’hui, Valckenier compte 14 garages et vend 11 marques de voitures, ce qui représente environ 10 000 voitures par an. La famille souhaite offrir un service complet, de la vente de voitures à l’entretien, en passant par le leasing, la location et le partage. Depuis peu, elle propose également des vélos. La famille entre dans notre classement avec 45 millions d’euros d’actifs. Vous pouvez lire leur histoire ici.

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IMMOBILIER – Valère Duchenne et Le Richmond : « les jeux sont faits »

Le Richmond à Godinne.

Les jeux sont faits. Fin de l’histoire pour Valère Duchenne, l’agent immobilier wallon qui a tenté de vendre son château Le Richmond, situé dans la vallée de la Meuse et datant de 1710, par le biais d’une loterie à 10 € le lot. Vendredi dernier, un courriel de Valère nous est parvenu. Il y a trop peu de recettes, la concurrence n’est pas rentable, disait le message. Nous allons donc arrêter et rembourser tout le monde, a déclaré un autre agent immobilier. La vérité semble être un peu plus dure. La « Commission de jeux de hasard »a déclaré Duchenne en défaut de paiement parce que son concours relève légalement de la catégorie des « jeux de hasard ». Et la mise en place d’un jeu de hasard est le monopole de la Loterie Nationale. Exit donc Valère Duchenne et Le Richmond.

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IMMOBILIER – Ignace De Paepe développe un parc logistique sur le site d’Arcelor Mittal à Ougrée

Ignace De Paepe (Photo: LinkedIn)

Le promoteur immobilier gantois Ignace De Paepe a la curieuse habitude de donner des noms botaniques à ses entreprises. Ainsi, sa dernière entreprise s’appelle « Carpinus Betulus », ce qui signifie « le charme commun ». L’objet de l’entreprise est moins botanique. En effet, l’entreprise doit construire un parc logistique « à la pointe de la technologie » sur un terrain de 34 hectares à Ougrée, une commune de Seraing. Cela implique le démantèlement d’un ancien haut-fourneau appartenant au groupe sidérurgique Arcelor Mittal, travaux actuellement réalisés par le groupe Wanty. De Paepe, avec sa société MG Real Estate, contrôle 75 % de Carpinus Betulus. Le gouvernement wallon en détient 25 %. Le groupe d’Ignace De Paepe, aujourd’hui âgé de 63 ans et domicilié à Monaco, est juridiquement ancré au Luxembourg.

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RIP : Henri Renmans, un boucher avec des dividendes

Henri Renmans (Photo: LD)

Mardi dernier, Henri Renmans est décédé à l’âge de 86 ans dans sa ville natale de Knokke-Heist. Son nom est irrémédiablement lié à la chaîne de boucheries qu’il a fondée dans le sillage de l’expansion du distributeur allemand Aldi en Belgique. À son apogée, Renmans exploitait près de 400 boucheries. Toutes ces activités étaient chapeautées par le holding familial Brabhold, dont Henri Renmans a été le président jusqu’à sa mort. Ce faisant, il a mené une politique volontariste en matière de dividendes. Au cours des cinq dernières années de l’exercice, le dividende cumulé s’est élevé à 83 millions d’euros.

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L’opportunisme sauvage de Stijn Van Rompay (et une « erreur non monétaire »)

Stijn et son père Léon Van Rompay. (Photo: ID Images)

La négociation des actions de la société biopharmaceutique Liègeois Hyloris a été et reste suspendue pour le moment. Dans un communiqué de presse, la société indique qu’une « erreur sans effet sur la trésorerie » est à l’origine de cette interruption. Une enquête forensique sera menée à la demande de KPMG, à la recherche de traces d’éventuelles pratiques criminelles ou non criminelles. Il s’agit d’une transaction antérieure avec la société néerlandaise Qliniq, qui a été inscrite dans les comptes comme un paiement de 2 millions d’euros, alors qu’il s’agissait en fait d’un échange. Il s’agit désormais d’une « erreur non monétaire » qui entraîne une diminution d’un tiers du chiffre d’affaires d’Hyloris, qui passe de 3 à 2 millions d’euros, et une augmentation de 10 % de sa perte, qui passe de 10,8 à 11,8 millions d’euros. Hyloris est la société de Stijn Van Rompay, l’entrepreneur pharmaceutique qui semble avoir hérité du sens de l’opportunité de son père Léon.

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NOUVEAU – 8 millions d’euros de dividendes pour la famille Danis

La famille Danis de Flandre occidentale, leader du marché belge de l’élevage porcin, a pu clôturer l’exercice à la fin du mois de septembre de l’année dernière avec un chiffre d’affaires du groupe de 509 millions d’euros, contre 459 millions l’année précédente. Avec un cash-flow de 23 millions d’euros, elle a pu réaliser un bénéfice net de 14 millions d’euros, contre un bénéfice de 1,8 million l’année précédente. Cela a permis de dégager immédiatement un dividende brut de 8 millions d’euros. L’entreprise est dirigée par Stefaan Lambrecht, marié à Ann Danis, l’une des deux filles de feu Jospeh Danis, le fondateur de l’entreprise. Un nouveau calcul porte le patrimoine de la famille Danis à 77 millions d’euros.

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NOUVEAU – Dix millions d’euros de capital frais pour Grandeco (qui devient le leader du marché européen)

Patrick Molemans, CEO de Grandeco. (Photo: LD)

Le fabricant de décoration murale ‘The Wallfashion House’, basé à Tielt, a augmenté son capital de 10 millions d’euros pour le porter à 23 millions d’euros. L’augmentation de capital fait suite à l’annonce de l’acquisition par l’entreprise de Flandre occidentale d’une participation majoritaire dans son concurrent allemand Rasch. The Wallfashion House » est toujours connue sous sa marque d’origine, Grandeco. Fondée à l’origine au sein du groupe Balta de Filip Balcaen, l’entreprise a été rachetée par Gimv en 2007 et, en 2020, elle est devenue la propriété à 55 % du fonds d’investissement Down2Earth. L’acquisition de Rash porte le chiffre d’affaires de l’entreprise à 150 millions d’euros et en fait le leader du marché européen dans sa spécialité, la décoration murale, avec des papiers peints de toutes formes et de tous grammages.

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10 euros pour le château Le Richmond à Godinne

Le marché de l’immobilier est à la peine, mais un segment de celui-ci se porte particulièrement mal : les châteaux et les demeures historiques. Il n’est plus possible de s’en débarrasser. Il est pratiquement impossible de trouver des acheteurs pour les châteaux. Les propriétés sont trop chères à l’achat, trop chères à entretenir et surtout trop chères à chauffer. Les propriétaires doivent faire preuve d’une grande créativité pour survivre. Et les vendeurs doivent en rajouter. Prenons l’exemple de Valère Duchenne, propriétaire du château de Le Richmond, situé dans la vallée de la Meuse et datant de 1710. La propriété est en vente depuis 15 ans et est ce que les agents immobiliers appellent « brûlée ». C’est pourquoi Duchenne a mis en place une loterie alternative. En Belgique, les vraies loteries sont illégales et ne sont que le privilège de l’État, par l’intermédiaire de la Loterie nationale.Le propriétaire du château a donc organisé un concours : devinez la valeur estimée du château et gagnez !Coût par bulletin de participation : 10 euros. Avec 150 000 participants, Duchenne gagne 1,5 million d’euros. Ce doit être à peu près le prix.

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NOUVEAU – La famille Lippens augmente le capital de Futerro et s’associe au géant français du sucre Tereos

La société belge Futerro augmente son capital de 5 millions d’euros pour le porter à 14 millions d’euros. Futerro est le numéro deux mondial de la production de bioplastiques utilisant l’amidon de blé comme matière première. Il s’agit d’emballages biodégradables qui ne sont pas des dérivés du pétrole. Il a été récemment annoncé que le deuxième groupe sucrier mondial, le français Tereos, construira avec Futerro une usine en Normandie pour produire 150 000 tonnes par an de dextrose, c’est-à-dire de glucose dérivé de l’amidon de blé. Ce glucose sera transformé en plastique recyclable et industriellement compostable dans la future bioraffinerie de Futerro, qui sera également construite en Normandie. La société holding cotée en bourse de la famille Paquot, Bois Sauvage, détient une participation de 19 % dans Futerro, dont environ la moitié directement et le reste indirectement par l’intermédiaire de la société belge Galactic, qui détient 77,2 % de Futerro.
Galactic, à son tour, est détenue majoritairement par la société holding de la famille Lippens, Finasucre. Finasucre est également actionnaire direct de Futerro à hauteur de 12,5 %.

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L’investissement de plusieurs millions d’euros des familles Vandermarliere et Vanbiervliet à Ténérife rencontre une opposition massive

Ce devait être le premier grand projet touristique sur l’île espagnole de Ténérife après la crise de la corona : la Cuna del Alma. Les familles de Flandre occidentale Van Biervliet et Vandermarliere, qui ont bâti des fortunes respectivement dans l’immobilier et dans l’industrie du tabac, devaient investir 340 millions d’euros dans le développement de 420 unités résidentielles sur les flancs d’une colline surplombant le petit port de Puertito, près de la célèbre Adeje. Mais l’ambition immobilière des deux familles semble de plus en plus irréalisable. Le projet, baptisé Cuna del Alma, qui signifie autant que l’âme, a provoqué une levée de boucliers sans précédent de la part des habitants. Leur message est clair : trop c’est trop. Tenerife a été bétonnée, la nature est opprimée et, surtout, les habitants n’en retirent pas un euro de plus, disent-ils.

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